À l'aéroport
de Sherbrooke, dernièrement, se tenait la journée d'investiture de Jean
Rousseau pour le Nouveau Parti démocratique (NPD) dans Compton-Stanstead. En
choisissant ce lieu, l'actuel député témoignait de sa détermination à le voir
se développer pour favoriser l'économie régionale. Ces appuis, il les a reçus
lors du brunch. Il avait l'aval des quelque 60 personnes rassemblées pour
l'occasion. Cette année, le gouvernement conservateur doit déclencher des
élections. Les analystes politiques prévoient qu'elles auront lieu l'automne
prochain.
M. Rousseau a pu compter
sur des appuis de taille en cette journée. Nancy Layton, la sœur de Jack qui a
dirigé les destinées du NPD avant son décès, a déclaré qu'elle « était
heureuse de nommer Jean comme notre candidat ». Elle mentionnait que le
rêve de son frère se poursuivait avec des hommes comme lui.
Reine
Gagnon, présidente de l'association du comté Compton-Stanstead, pour le NPD, y
est allée d'un discours enflammé qui ne laissait pas de doute sur sa foi de
gagner les prochaines élections. Robert Aubin, député de Trois-Rivières, Alain
Giguère, du comté Marc-Aurèle-Fortin et Pierre-Luc Dusseault, de Sherbrooke,
sont venus appuyer sa candidature. Ils ont reconnu la valeur du député et sa
détermination.
Ému, M. Rousseau a rendu
hommage au défunt chef du NPD. Le respect que manifestait Jack Layton pour ses
adversaires politiques, il le reprend à sa charge « pour bâtir un Canada
harmonieux, humain et équitable », a-t-il déclaré. « C'est pour nos
enfants qu'on se bat », commentaire qu'a appuyé de ses balbutiements sa
fillette qu'il portait dans ses bras. « On commence la campagne électorale
aujourd'hui », a-t-il lancé enflammé.
Le développement durable, les
transferts de quelque 36 G$ en santé vers le Québec, les modifications de
l'assurance-emploi et autres, il veut les promouvoir. En région, c'est
l'aéroport de Sherbrooke qui lui tient particulièrement à cœur. Il entend
défendre l'agriculture, le transfert des fermes. Il adhère au programme du
parti et s'engage à y travailler. Étonné du support qu'il a reçu, il ajoute
qu'il faut que sa « famille embarque. » Cynthia, sa conjointe,
l'appuie. « On est prêt pour 4 ans, pour 8 ans, c'est sa passion ! »