La conviction de Anne-Claire Hyvert et David Coquart indiquant que leur enfant soit victime d'intimidation à l'école Notre-Dame-du-Paradis à Dudswell n'est pas partagée par certains parents dont leur enfant fréquente l'établissement scolaire.
Ces derniers ayant communiqué avec le journal prétendent au contraire que ça serait plutôt l'enfant du couple plaignant qui ferait de l'intimidation. Julie Ostré et Marie-Josée, autres parents, affirment que leur enfant aurait subi de l'intimidation de l'élève en question.
« Je trouve ça plate qu'on essaie de faire passer l'école pour ne pas être correcte. C'est l'enfant qui intimide les autres », de mentionner Julie Ostré, dont son enfant est dans la même classe que celui du couple de plaignants. « Mon enfant a été victime d'intimidation. C'est leur enfant qui écoeure tout le monde. Le mien a un problème de dyspraxie et l'école met tous les services derrière moi à 100 %. Je trouve que le prof est une vraie perle. Je trouve ça dommage qu'on essaie de salir l'image de l'école », d'affirmer cette mère outrée.
Une autre maman qui préfère taire son nom de famille, mais mentionne son prénom, Marie-Josée, affirme également que son enfant est victime d'intimidation aux dépens de celui du couple Hyvert et Coquart. « L'enfant venait écoeurer mon fils pendant que je lui attachais ses patins à la patinoire. Je me bats avec la commission scolaire pour changer mon fils d'école à cause de cet enfant. Je lève mon chapeau au prof d'avoir enduré l'enfant. C'est l'enfant qui a un problème de comportement. Je trouvais que mon enfant était de bonne humeur depuis quelques semaines. J'ai compris en lisant le journal, que l'autre n'est plus à l'école », d'affirmer d'un ton ferme cette mère de famille.
Invité à commenter la situation, M. Coquart s'est dit surpris et étonné. « J'en ai jamais entendu parler, sauf une fois quand on a eu une rencontre à la fin octobre, début novembre. On nous a dit qu'il avait eu une plainte de déposée contre notre enfant. » M. Coquart ajoute ne jamais avoir eu d'autres nouvelles à ce propos et insiste pour dire qu'il n'a jamais eu d'appel de parents à cet effet. Ce dernier laisse entendre que si les propos des parents avaient été fondés « je pense que ça fait longtemps qu'on nous l'aurait mis sur la table. » Le père croit davantage que les insinuations d'intimidation envers leur enfant sont attribuables à des réactions de sa part, causées par de l'intimidation ou du rejet qui remonte à ses premiers moments à l'école.