La MRC des Sources ainsi que les municipalités d'Asbestos, de Danville, de Saint-Adrien, de Saint-Camille, de Saint-Georges-de-Windsor, de Saint-Joseph-de-Ham-Sud et de Wotton invitent tous les citoyens à assister à la consultation publique du 11 mai, à 20 h (salle Madeleine Lamoureux du 309 rue Chassé) afin qu'ils prennent connaissance des mesures prises en place pour les protéger en cas d'incendie.
Étant disponible pour consultation par les citoyens à compter du mercredi 4 mai dans tous les bureaux municipaux ainsi qu'à celui de la MRC, le Schéma de sécurité incendie sera adopté par les municipalités lors de leur séance de juin, puis par la MRC le lundi 20 juin.
« Le Schéma de sécurité incendie est un outil important. Pour les intervenants et les municipalités, il indique comment optimiser les ressources matérielles et humaines du territoire afin de mieux protéger la population. Entre autres, il indique les délais minimum à respecter dès la réception d'un appel, en tenant compte des lieux géographiques et des ressources disponibles. Il rappelle les ententes prises entre les municipalités et les services incendie limitrophes afin de savoir qui intervient et dans quel secteur. Le schéma permet aussi d'outiller nos pompiers afin qu'ils optimisent aussi la prévention, notamment en établissant la fréquence des inspections des résidences, mais aussi celle des entreprises agricoles, des centres pour personnes âgées, des écoles, etc.», a expliqué M. Rachid El Idrissi, directeur général de la MRC des Sources.
Fruit d'un travail de collaboration entre les sept municipalités et les cinq services d'incendie du territoire, ce Schéma a été élaboré dans le cadre de la Loi sur la sécurité incendie, et a pour but principal de prévoir les modalités de l'organisation de la sécurité incendie sur le territoire de la Municipalité régionale de comté (MRC) des Sources.
C'est donc dans ce cadre qui est prescrit par la Loi sur la sécurité incendie qu'il est soumis aux citoyens avant son adoption. « C'est important que les citoyens nous disent ce qu'ils pensent des mesures mises en place, car ils sont les premiers concernés », conclut monsieur El Idrissi.
Source : Jacynthe Bourget, agente de communication