Un entrepreneur chevronné avait sollicité l'aide d'ingénieurs pour la construction d'une maison au bas d'une rue en pente. En négligeant les recommandations de ceux-ci, l'eau a fait son travail et s'est infiltrée dans le garage et au sous-sol.
Pourtant l'entrepreneur avait prévu le coup. Il avait demandé une évaluation de la situation à un bureau d'ingénieurs et la recommandation était claire : le lot de la future maison étant au bas d'une rue en pente, l'entrepreneur devait prévoir un dos d'âne entre la rue et l'entrée de garage. De plus, le niveau du rez-de-chaussée et du garage de la maison devait se trouver plusieurs pieds au-dessus de la couronne de la rue.
Au terme du projet, aucun dos d'âne n'a été construit et une contrepente mène l'eau de pluie de la rue vers le garage. Qu'est-ce qui a pu se passer? Un manque de vigilance ou de précaution? Quoi qu'il en soit, au cours de la première année, l'eau est entrée dans le garage ainsi que par l'une des fenêtres du sous-sol. La quantité d'eau, bien que minime comparativement à ce que les pires averses auraient pu générer, est suffisante pour que les propriétaires demandent l'intervention du plan de garantie. Les conclusions de l'inspecteur sont claires : l'entrepreneur doit corriger puisqu'il s'agit d'une malfaçon cachée garantie un (1) an.
Mais comment corriger? En surélevant toute la maison? En surélevant le garage et en mettant en place des margelles bien drainées? En construisant un dos d'âne ou un puisard à l'entrée du garage? Plusieurs possibilités, certaines plus coûteuses et certaines plus appropriées pour corriger le problème à long terme. L'éventail des coûts de réparation se situe entre 25 000 $ et 250 000 $!
Chose certaine, si l'entrepreneur ne donne pas suite à la décision, il reviendra au plan de garantie de mettre en œuvre une solution de réparation aux frais de l'entrepreneur.
Pourtant, toute cette histoire aurait pu être évitée si l'entrepreneur avait construit selon les directives des ingénieurs.
Source : apchq.com