La députée de Richmond et porte-parole officielle en matière de lutte à la pauvreté et à l'exclusion sociale, Karine Vallières, dénonce les coupures dans la mesure de péréquation octroyée aux commissions scolaires.
Touchant plusieurs commissions scolaires au Québec, dont la Commission scolaire de la région de Sherbrooke (CSRS), cette décision du gouvernement Marois effectue une pression sur les citoyens, faisant doubler le compte de taxes scolaires à certains endroits. « C'est inadmissible! Les citoyens voient leur compte de taxes scolaires passer au double dès 2013-2014. Par exemple, un citoyen de Saint-Denis-de-Brompton qui payait 460 $ en paiera 800 $ ».
Consciente de cette pression mise sur le dos des commissions scolaires et, au final, sur le dos des citoyens pour payer des promesses électorales, la députée ne compte pas rester les bras croisés. « Il faut décrier cette taxe cachée par le Parti québécois. Il faut demander au gouvernement de reculer, comme il est si bien habitué de le faire.»
La députée du comté de Richmond rappelle que c'est en 2006 que le Parti libéral a mis sur pied la mesure de péréquation qui visait l'équité sur les territoires. Ainsi, de par la loi, une commission scolaire a un pouvoir de taxation qui est le même pourcentage pour les propriétaires, peu importe que leur résidence soit en milieu défavorisé ou pas. Le prix des résidences fluctuant selon les municipalités et les rôles d'évaluation de ces dernières, le Parti libéral a voulu, lors de la crise économique, aider les commissions scolaires à aller chercher des sommes sans surtaxer les contribuables. «Présentement, ce que le PQ fait, c'est de faire porter le poids des promesses effectuées aux carrés rouges à l'ensemble de la population! C'est inadmissible!».
Source: Jacynthe Bourget, attachée politique