Bien que le passé ne soit pas garant de l'avenir, comme aiment à le
rappeler les conseillers financiers, l'histoire récente a montré que l'achat
d'une maison était un investissement rentable à moyen et long termes. De 128
630 $ en 2002, le prix moyen des habitations sur le marché de la revente au
Québec
est passé à 271 447 $ en 2012. La valeur moyenne des logements a donc plus
que doublé...
C'est simple, l'augmentation du prix des logements vendus au Québec a été
de près de 8,2 % par année en moyenne au cours de la dernière décennie. Considérant
que l'habitation est à la fois un investissement et un bien essentiel comportant
un risque minime, il convient de le comparer avec des placements présentant le
même niveau de risque, par exemple le rendement annuel moyen des obligations du
gouvernement canadien. À échéance de dix ans, ce rendement n'a été que de 4,3 %
au cours de la même période.
L'augmentation progressive de l'immobilier qui a été observée au fil du
temps fait de l'achat d'une maison un investissement qui demeure à la fois sûr
et rentable, ce qui ne court pas les rues, puisqu'il procure un rendement plus
intéressant que les investissements comparables. De plus, l'achat d'une maison
peut être considéré comme une bonne façon d'économiser et de diversifier son
actif.
En effet, d'une part, l'argent investi dans l'immobilier n'est pas dépensé ailleurs,
par exemple sur des biens de consommation perdant de la valeur avec le temps,
et d'autre part il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Chacun
sait que la meilleure protection financière consiste à conserver des actifs
composés de différents types de placements dont la rentabilité est peu
corrélée. Cette diversification permet d'assurer un gain plus régulier et de se
protéger des risques de perte en cas de chute de certains marchés. Qui a
investi une partie de ses avoirs dans l'immobilier au cours des dix dernières
années a été bien inspiré puisque la valeur des logements existants a augmenté,
alors que les rendements des titres obligataires sont demeurés très bas.
Plus sûr que la Bourse ou l'or!
Pour ce qui est de la Bourse, malgré les risques très supérieurs associés à
la détention d'actions, les rendements reflétés par le Dow Jones ont été
pratiquement nuls au cours de la dernière décennie. De plus, par les temps qui
courent, la situation économique mondiale n'est pas au beau fixe! À ce propos,
le cours de l'or, valeur refuge par excellence, peut redescendre aussi vite
qu'il est monté. Celui de votre propriété est beaucoup moins volatile!
En somme, l'achat d'une habitation est plus qu'un choix de vie : c'est
un investissement judicieux offrant une saine diversification de l'actif. Quelle
génération a eu à se plaindre de l'appréciation de la valeur de sa maison et de
la richesse personnelle ou familiale ainsi accumulée? En 2012 comme par le
passé, il s'agit incontestablement d'une forme de placement qui trouve sa place
dans un portefeuille bien équilibré. Sans compter qu'il n'y a pas de taxe sur
la plus-value réalisée à la revente de la résidence principale...
Source : Association provinciale des constructeurs d'habitations du Québec (APCHQ)
[1] SCHL
Actualité habitation, selon les données du prix moyen SIA (Service
Inter-Agences) de l'Association canadienne de l'immeuble (ACI).