Ghislain Lefebvre, directeur du Conseil de l'industrie bioalimentaire de l'Estrie (CIBLE), se met à la disposition des producteurs, des producteurs-transformateurs et des transformateurs alimentaires de l'Estrie. Poissons, viandes, fruits et légumes, fines herbes et autres produits alimentaires sont visés par le CIBLE.
Il les promeut tout en offrant un service d'accompagnement aux agriculteurs, éleveurs, jardiniers. Il fait de même avec celles et ceux qui s'occupent de leur transformation. Le Conseil est responsable de la coordination et de l'application du Plan stratégique de développement 2012-2017.
Entre autres services d'accompagnement, explique M. Lefebvre, il y a ceux qui favorisent le développement des compétences des entrepreneurs bioalimentaires. Ils les aident aussi dans le domaine des affaires. Le CIBLE forme les producteurs et transformateurs à la mise en marché et à la commercialisation, entre autres, en organisant des journées avec des marchands affiliés à différentes grandes chaînes d'alimentation. Ils y planifient des dégustations pour les intéresser à ajouter à leur inventaire des denrées cultivées ou transformées en Estrie.
Pour l'instant, douze épiciers «complices», dont les IGA de Cookshire et East Angus, leur ont attribué de l'espace. Une dizaine de boutiques fines proposent les Charcuteries de Pierre-Jean Désilets de Scotstown. Elles offrent les viandes de cerfs rouges, de porcs Tamworth, de lapins et dindons sauvages de La Ferme Renaissance de Weedon. Il en est de même des produits de l'érable de la Ferme LPGD de Dudswell et de M. Érable de Lingwick. Enfin, les consommateurs s'y procurent les fromages de chèvre de Caïtya du Caprice Caprin de Sawyerville.
Le CIBLE propose cinq types de marchés: publics, restaurants, tourisme gourmand, détail et institutionnel. Exception faite de cette dernière catégorie, le Conseil offre la certification Créateurs de saveurs Cantons-de-l'Est, pour déterminer l'origine des aliments. Pour y avoir droit, 85 % de récoltes doivent provenir de la région. Les transformateurs, pour leur part, doivent y tenir leur activité au complet, même si ce qu'il traite arrive de l'extérieur comme le café. D'autres nouvelles sauront intéresser les amateurs de bonne chère. À surveiller les annonces à la fin juin.