Si je me fie aux résultats générés par Ad Sense, la régie publicitaire de Google qu'Annie, ma webmestre, a activée pour mon bénéfice il y a un mois, ce blogue-ci est « vivable ».
Grâce à vos clics, une somme très proche de ce que je gagnais sur la Cyberpresse est entrée dans mon escarcelle. Si les deux premiers jours témoignent de votre sympathie à l'endroit de mon œuvre - vous avez eu alors le clic intempestif - le reste du mois a connu une certaine constante, un rythme qui permet l'extrapolation prudente. Tant et si bien que, « si la tendance se maintient », il me serait possible de gagner ma vie de cette façon. Modestement, mais sûrement. Donc je continue !
Et je vous en suis très reconnaissant. D'autant plus que vos habitudes de fréquentation, du moins celle que l'on peut voir et analyser dans les statistiques (Google Analytics), témoignent du fait que vous êtes des visiteurs-lecteurs-commentateurs de qualité, le genre que tout blogueur souhaite avoir. Par exemple, fait remarquer Annie, vous passez plus de 3 minutes par page vue (vous en consommez une moyenne de 160 000 par mois), ce qui serait nettement au-dessus de la moyenne.
Mon problème, c'est que vous n'êtes pas assez nombreux et que vous êtes très discrets (vous n'avez pas le tweet rapide). En fait votre nombre a peu évolué en un an, ce qui est potentiellement dangereux. En moyenne journalière, si on calcule sur 7 jours et pendant les relâches, vous venez me visiter plus de 1 250 fois. Pour continuer, car c'est ce que j'entends faire, je n'ai d'autre choix que de renforcer vos rangs.
Pour cela, ce blogue va ouvrir ses pages. Cela signifie que je ne serai plus le seul, ici, à produire des prestations, textes ou vidéos, ce qui ne m'empêchera pas de continuer à mon rythme de 4 chroniques par semaine. Ainsi, à partir du 4 septembre prochain, Annie signera une chronique dont la fréquence reste à être déterminée, une chronique qui sera relative à la plateforme WordPress dont elle est spécialiste. Elle expliquera comment faire ceci, fournira des trucs pour cela, testera de nouveaux plugiciels ici même, etc. Cela amènera du monde flambant neuf.
Pourquoi attendre au 4 septembre ? Parce qu'il va falloir revoir la présentation et la logique de ce blogue, ce qui n'est pas de la tarte. La page d'accueil devra notamment tenir compte que je ne suis plus le seul à pomper des articles. Or le thème utilisé présentement n'offre pas cette possibilité.
Annie ne sera pas la seule personne à m'amener des textes ou des clips. Je suis à l'écoute et j'en parle. Pas partout, mais ici et là. Je connais de bons journalistes technos qui doivent présentement gagner leur vie autrement et qui aimeraient peut-être tenter l'aventure en notre compagnie. J'ai insinué la bibitte dans leur crâne et ils cogitent.
Et il y a vous. Permettez-moi de ne pas citer de noms, mais il y a des experts en votre sein dont la plume mérite le détour. Si le chapeau vous sied, si le cœur vous en dit, contactez-moi à ndumais@me.com. On jasera d'une présence officielle et régulière en ces pages. Les sujets ? Il y en a autant de possibles que vous êtes de visiteurs réguliers, p. ex. l'Open Source, les langages de programmation, les jeux, Linux, l'histoire de l'informatique, les réseaux sociaux, le référencement, l'humain face à la techno, l'environnement face à la techno, trucs & astuces, comparatifs de prix, traitement de photo, traitement de la musique, tests de matériel o de logiciel, etc. L'embarras du choix, vous dis-je. Si l'aventure vous intéresse, sachez que je vous aiderai dans l'écriture (s'il le faut).
J'ai aussi décidé d'ajouter quelques gobelets de quêteux. Annie va patenter quelque chose qui va vous permettre de gratifier l'auteur du billet que vous venez d'aimer d'un cinquante cennes ou d'une piastre, peut-être de deux. Qui plus est, je vais tenter de vous inciter à signaler le nouveau média (car c'est finalement de cela qu'il est question) dans les réseaux sociaux, puisque cela est désormais essentiel à toute velléité de succès.
La logique ? En diversifiant les contenus et en augmentant leur nombre, il y aura plus de lecteurs-visiteurs-commentateurs. Donc, il y aura plus de clics sur plus de pubs, plus de tweets et de Like dans les réseaux sociaux, plus de clics sur les cinquante cennes, etc.. Cela attirera l'attention de plus de monde, ce qui augmentera le nombre des visiteurs uniques et des pages vues, ce qui multipliera les clics partout incluant dans Twitter et Facebook, ce qui hissera notre statut dans la WebSphere, et ainsi de suite. En gros, j'ai un véhicule sur rail qui roule bien. Mais il y a de la place pour accrocher des wagons. Si je le fais, il y aura plus de marchandise, donc plus de clients, donc plus de revenus potentiels. C'est le syndrome des saucisses Hygrade.
Mais attention : si la logique veut qu'on atteigne un niveau où il devient possible de s'adjoindre les services d'un(e) représentant(e) publicitaire, la pratique, bien terre-à-terre, elle, est plus réaliste. Comme on le sait, le marché potentiel est limité. On n'est ni aux États-Unis, ni en Europe, ni en langue anglaise.
Notre petit portail techno dispose quand même d'un certain potentiel rémunérateur (forme de partage des revenus publicitaires, une fois les dépenses payées). Il offrira ses contenus dans une mer de sites Web pas toujours agréables et pas toujours professionnels. Mais, pas plus que cela se fait maintenant, nous ne reproduirons de communiqués, nous ne ferons dans la complaisance et nous ne serons dupes du marketing. Les textes ne seront jamais drabe-affaire-plate; ils seront émotifs, humains. Leurs sujets seront sentis, qu'ils soient haïs ou adorés.
Bon j'arrête et j'attends impatiemment votre rétroaction.
P.S. Y a-t-il un caricaturiste dans la salle ?