Il arrive très souvent, pendant leurs travaux, que les ouvriers soient exposés à des situations d'ordre sécuritaire qui affectent dangereusement leur intégrité physique. Les accidents de travail touchent plusieurs personnes par an au Canada. Il existe pourtant des législations qui imposent un certain niveau de sécurité à observer sur un chantier. Les dispositions à prendre dans ce cadre sont de deux ordres. Il y a d'un côté les mesures d'ordre collectif, et de l'autre les mesures individuelles de sécurité.
Objectifs L'objectif de la législation est de faire en sorte que les ouvriers qui travaillent sur un chantier puissent le faire dans un environnement qui leur octroie un niveau satisfaisant de sécurité, donc de confiance. Les mesures mises en place devront les empêcher d'avoir accès aux zones dangereuses, ou de le faire avec des options de secours en cas de dérapages. C'est le règlement en date du 31 mars 1986, concernant l'hygiène et la sécurité professionnelle, pris en vertu de la partie IV du Code canadien du travail, qui régit cette législation et qui tient également compte de l'achat du matériel destiné à assurer cette sécurité. Ce climat de confiance peut s'exprimer par la mise à disposition des harnais de sécurité selon les besoins spécifiques de chaque chantier.
Mesures de protection collective Encore nommé EPC, c'est à dire équipement de protection collective, ce dispositif sécuritaire vise la réduction des risques d'accident de l'ensemble des travailleurs sur un chantier. On prendra en compte que, ces dispositifs doivent être installés bien avant le début des travaux. Il en existe de plusieurs types, chacun d'entre eux ayant des objectifs de sécurité spécifiques.
Les ouvriers qui travaillent dans un environnement où la fumée et les éléments chimiques, notamment sous formes gazeuses sont faciles à produire, ont au minimum droit à un aspirateur de fumées. Cela leur permettra de renouveler l'air respiré afin de pouvoir travailler dans un environnement sain.
On ajoutera aussi l'exemple, le plus connu, des garde-corps à mettre en bordure des échafaudages, pour prévenir des chutes de hauteur très souvent fatales aux ouvriers. Les échafaudages eux-mêmes doivent être installés en tenant compte du type de travaux et des besoins de l'ouvrier qui y sera pour l'exécution de la tâche. L'échafaudage doit respecter la norme CSA.
Mesures de protection individuelle Les équipements de protection individuelle, en acronyme EPI, sont destinés à la "sécurité rapprochée" de l'ouvrier. La différence ici, est que ces équipements sont portés par l'ouvrier, dans la plupart des cas. Il s'agit entre autres du casque pour la protection de la tête, des chaussures de sécurité comme les bottes. Les mains aussi sont protégées par les gants, et pour les yeux, il y a les lunettes de protection.
Pour les équipements que l'ouvrier ne peut pas porter, il y a le système de ventilation utilisé en ingénierie, l'isolation, notamment en usage dans les carrières, permet de créer de bien meilleures conditions de travail à l'ouvrier en le tenant à distance de l'air ambiant non respirable.
Il faut tenir compte avant tout usage des EPI du cadre légal qui les régit, car il n'est pas le même d'un endroit à un autre. Rappelons que dans le cas spécifique du Canada, il faut prendre connaissance du Règlement du 31 mars 1986 concernant l'hygiène et la sécurité professionnelle. Il faut signaler aussi que la loi ne fait pas obligation aux responsables des chantiers de fournir les équipements de protection, leur rôle est de veiller à ce que l'ouvrier en dispose.
Conclusion Il est impératif pour un entrepreneur que son chantier soit sécurisé. Il y va de sa notoriété, mais aussi du succès de ses travaux. Cependant, la législation en matière de mesures de sécurité sur les chantiers ne prévoyant pas les mêmes dispositions d'une sphère géographique à une autre, il faut toujours s'informer avant toute prise de décision.