Le samedi 27 mai dernier avait lieu la 9e édition du souper-spectacle
bénéfice de Probex au profit des résidences Monchénou, au Théâtre Granada. Une somme de 35 355$
a été amassée afin de soutenir ces 4 maisons qui sont dédiées à l'hébergement permanent
de personnes vivant avec des limitations intellectuelles, physiques ou
fonctionnelles.
C'est sous le thème hommage à Charles
Aznavour que s'est déroulé cette soirée forte en émotion. Les organisateurs, Carole Beaudet et Michel Lambert, ont préparé l'évènement
pendant plusieurs mois. «Nous avons commencé en janvier. Nous sommes à la tête
de ces soirées de financement depuis 9 ans. Michel s'occupe du volet musical et,
moi, je m'occupe de trouver les commanditaires», explique Carole Beaudet.
Une maison
qui change une vie
Le fils de Carole Beaudet et de Michel
Lambert, Gabriel, réside à Monchénou depuis 10 ans. Cette maison joue un rôle
capital dans sa vie et dans son développement. « Gabriel a énormément évolué
depuis qu'il habite à Monchénou. Il a gagné en maturité et en autonomie. Il a
sa chambre à lui et il partage les espaces communes avec les autres résidents.
Il est toujours avec les mêmes personnes et c'est très sécurisant pour lui»,
souligne madame Beaudet. « Il est bien encadré. Il y a des intervenants qui
viennent le voir et l'équipe est extraordinaire avec la famille. Nous avons
toujours un excellent suivi», ajoute-t-elle.
« Nous ne voulons pas qu'il change d'endroit.»
Une
entreprise sociale qui fait la différence
Le groupe Probex est une entreprise sociale
et elle permet, aux personnes vivant avec des limitations, d'avoir un travail
adapté à leur réalité. Gabriel a, d'ailleurs, un très bon travail chez Orford
musique. Il travaille 40 heures par semaine sur des machines. « Cet emploi est
très valorisant pour lui», mentionne madame Beaudet. Auparavant, Gabriel a
occupé des emplois dans divers milieux notamment chez les Jardins Jardi.
Il faut savoir que le modèle des résidences
Monchénou n'a pas toujours été reconnu par le CIUSSS de l'Estrie-CHUS. « La particularité
de Monchénou est la permanence. Les gens ne sont pas en pension dans des
familles d'accueil. Il habite dans leur maison, à eux. Cette particularité a
amené son lot de difficultés pour obtenir des subventions», explique David
Caron, directeur général des résidences Monchénou.
En 2017, une entente de partenariat a été établie entre le CIUSSS de l'Estrie-CHUS et les résidences Monchénou.
L'aide versée a été autour de 170 000 $. Les levées de fonds sont plus que nécessaires pour assurer le bon fonctionnement des quatre maisons.