Les
travaux pour la mise à sec du catamaran de 135 pieds, le Grand Cru, ont débuté.
L'équipe, accompagnée de nombreux professionnels incluant architectes, ingénieurs
navals, plongeurs et experts en métallurgies, s'est démenée pour trouver une solution
novatrice afin d'effectuer une inspection de routine obligatoire et de réaliser
la mise à sec du bateau, requise par Transport Canada.
Avec
l'absence d'infrastructure de halage adaptée pour la mise à sec règlementaire l'entreprise
a été obligée d'innover. Soulever partiellement le navire avec des batardeaux
en créant des espaces vides sous les coques s'avéra la solution la mieux
adaptée afin de protéger la structure du bateau et préserver l'environnement
lors des travaux.
Depuis
un bon moment déjà, l'équipe réfléchissait à la meilleure solution pour
réaliser la mise à sec du navire. Des études et analyses plus approfondies à ce
sujet étaient en cours depuis 2019, mais la mise en place de la solution idéale
n'était pas des plus simples. L'entreprise a aussi dû trouver des solutions
environnementales adéquates pendant ces travaux. « Nous ne voulons
pas qu'il y ait un risque de rejeter des particules ou contaminants dans le lac
ni toucher au fond de l'eau. Il fallait aussi que nous trouvions une option durable
afin de pouvoir refaire ces inspections dans les prochaines années, »
ajoute Mme L'Espérance.
Depuis
2020, pas moins de cinq méthodes de mise à sec du bateau ont été analysées de
fond en comble avant de trouver la bonne. « Cette méthode expérimentale
n'aurait pas été inventée ni développée sans l'ouverture d'Escapades
Memphrémagog face à l'inédit et sans sa précieuse collaboration, » affirme
M Paul E Barbeau, président fondateur de NavTech.
Si
tout se passe comme prévu, les travaux sur la coque et la mécanique seront terminés
pour la prochaine saison. Une fois les caissons installés, le plongeur pourra
descendre sous l'eau afin de sceller la structure et l'eau sera ensuite vidée
afin que l'équipe puisse travailler à sec.