Simon Desbiens portera maintenant les couleurs du Drakkar de Baie-Comeau. Si la nouvelle a été accueillie avec beaucoup d'optimisme par les amateurs en raison de la venue d'Alexis Vanier en retour, l'ambiance était fort différente dans la famille de Patrick Reynolds à Rock Forest.
« C'était une journée vraiment triste » souligne celui dont la famille héberge Simon Desbiens depuis deux ans et demi. « On le sait que ça peut arriver, mais ça nous prend quand même par surprise. Nous aurions aimé qu'il termine sa carrière à Sherbrooke, ça aurait été plus facile à vivre ».
« Le plus dur ça vraiment été de laissé ma famille de pension. C'est certain que je vais garder le contact avec eux et passer les voir souvent », a lancé d'emblée Simon Desbiens lorsque rejoint par téléphone.
« J'étais pratiquement un deuxième père pour lui. Il est arrivé à 17 ans et il était faisait partie de la famille. Je lui ai même montré à conduire manuel », poursuit M. Reynolds. « Les aux revoirs n'ont pas été facile, il était très proche de tous les membres de la famille ».
Pas une transaction facile
Le départ de Simon Desbiens est notable puisqu'il était l'un des quatre joueurs encore présents dans l'équipe qui étaient en uniforme lors du premier match de la franchise le 21 septembre 2012. Seuls Vincent Deslauriers, Daniel Audette et Carl Neill peuvent maintenant se vanter d'être avec le Phoenix depuis le tout début.
« Patrick Charbonneau et Jocelyn Thibault nous ont appelé directement pour nous apprendre la nouvelle », explique Patrick Reynolds. « Beaucoup d'actionnaires ont également appelé Simon directement pour lui dire qu'ils étaient déçus qu'il parte. Ils ne font pas ça pour n'importe quel joueur. Mais ce n'est pas que le Phoenix ne le voulait plus, c'est juste que cette année les autres équipes étaient intéressées ».
En tout Desbiens aura récolté 65 points (30 buts et 35 passes) en 159 matchs dans l'uniforme sherbrookois. Il a écopé de 150 minutes de pénalité. Il portait également un «A» sur son chandail cette saison.
Un nouveau départ avec le Drakkar
Le natif de Clermont en sera donc à sa troisième équipe dans le circuit Courteau après avoir disputé quatre matchs dans l'uniforme des Saguenéens au début de sa carrière.
« Le Phoenix est une grande organisation, mais je suis content de pouvoir faire ma place à Baie-Comeau dans une équipe compétitive », souligne Desbiens. « C'est difficile, mais je vais être capable de tourner la page et donner mon 100 % avec le Drakkar ».
« Les joueurs du Phoenix sont tous mes chums, je vais aller les voir avant et après le match lorsque nous allons les affronter, mais sur la glace il n'y a pas d'amis », conclut celui qui est réputé pour son intensité sur la patinoire
En terminant, voici une capsule réalisée en octobre dernier sur Simon Desbiens et sa famille de pension.
Crédit photos : Vincent Lévesque-Rousseau