Le gouvernement du Québec annonce un investissement
important pour soutenir le Service de police de Sherbrooke (SPS) dans ses
interventions auprès des personnes en situation d'itinérance et présentant des
problèmes de santé mentale. Une aide financière de 750 000 $ est ainsi octroyée
au SPS pour développer un projet de pratiques mixtes visant à améliorer la
prise en charge des citoyens vulnérables et à réduire leur judiciarisation.
Un projet novateur au
service de la communauté
Cette somme permettra au SPS d'expérimenter une approche
innovante qui favorise la collaboration entre policiers et intervenants
psychosociaux. En associant leur expertise, ces professionnels seront mieux
outillés pour intervenir de manière adaptée et humaine, tout en prévenant la
détérioration des conditions de vie des personnes concernées. Cette initiative
s'inscrit dans une stratégie plus large du gouvernement visant à réduire la
pression sur les services d'urgence et les hôpitaux en proposant des solutions
en amont des crises.
Des acteurs
gouvernementaux engagés
François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique et
ministre responsable de la région de l'Estrie, souligne l'importance de cette
aide :
« Les policiers et les policières sont de plus en plus
confrontés à des enjeux d'itinérance et de santé mentale dans leur travail.
Développer des approches novatrices n'est pas simple pour les services de
police, mais notre soutien permettra à davantage de corps de police d'en mettre
en place et de tester certaines pratiques pour les pérenniser ensuite si elles
permettent d'accroître la sécurité de la population et de réduire les méfaits.
»
Un programme
d'envergure provinciale
Ce financement fait partie du Programme de soutien aux
pratiques policières concertées en itinérance et en santé mentale (PSPPC), qui
déploie une enveloppe totale de 9 M $ auprès de 22 services de police au
Québec. Parmi eux, 5,5 M $ seront réservés aux services municipaux et
autochtones qui n'ont jamais reçu d'aide pour des projets similaires. L'objectif
est d'assurer un suivi à long terme et de favoriser une intégration durable de
ces pratiques dans les interventions policières.
Le projet du SPS, soutenu par cette subvention, vise donc à
adapter et à améliorer les interventions en misant sur la collaboration
interprofessionnelle. L'efficacité de cette approche sera évaluée au fil des
trois prochaines années afin d'assurer sa viabilité à long terme.
Cette initiative réaffirme l'engagement du gouvernement à
fournir des solutions concrètes et adaptées pour assurer la sécurité et le
bien-être des citoyens les plus vulnérables. Elle témoigne également de la
volonté d'adopter une approche plus humaine et concertée pour répondre aux
réalités complexes de l'itinérance et de la santé mentale.
Source : Hugo T. Dionne, responsable de bureau et
attaché de presse de la députée de Saint-François et whip adjointe du gouvernement.