En
Estrie, l'organisation récente à Lac-Mégantic d'une 10e édition du Relais
pour la vie de la Société canadienne du cancer a permis d'amasser 110 241 $
qui contribueront à sauver plus de vies.
Le 30 mai dernier, pendant 12 heures, 568 participants, 90 survivants et 40
aidants ont marché toute la nuit et se sont relayés autour d'une piste illuminée
par 1967 luminaires afin d'amasser des fonds pour lutter contre tous les
cancers (quelque 200 maladies différentes).
Bien que cette 10e édition se soit
déroulée sous la pluie, Renée, participante du Relais souligne qu'il y a
toujours du soleil malgré la pluie. Vivons d'espoir nous écrit-elle dans le
livre du Relais. Claudia, participante pour une première année nous a plutôt
livré un témoignage sur l'expérience Relais qu'elle a trouvé touchante,
enrichissante et aussi amusante.
« Pour tous ceux qui doivent faire face à cette
maladie, la marche est longue et parfois difficile. Au matin, quand le jour se
lève, tous les espoirs sont permis, car c'est une « autre journée » qui commence, souligne Lucie Bilodeau, membre du trio de marraines d'honneur.
« Il y
en a de belles histoires. Il est important d'être porteur d'espoir », d'ajouter Suzanne Martin. « Au Québec, en moyenne,
toutes les 11 minutes, une personne apprend qu'elle a un cancer. Chaque 26
minutes, une autre en meurt. Cette triste réalité me rappelle
qu'il ne faut jamais abandonner nos rêves et qu'il faut célébrer la vie », nous souligne la
troisième marraine d'honneur, Rachel Bouffard.
Steve
Lemay, président d'honneur de cette édition nous rappelle l'importance de la
solidarité d'une communauté dans la lutte contre le cancer puisque personne
ne peut se prétendre être à l'abri de cette maladie.
François Gauthier, président du comité organisateur tient à dire merci à tous
les Méganticois d'avoir participé en si grand nombre à cet événement unique. « Malgré tout ce qui arrive,
le cancer ne dort pas et les gens touchés par la maladie avaient besoin de
notre appui. Le
succès de cette 10e édition reflète la force et la solidarité de notre
communauté. »
Source : Stéphanie Crête, agente de développement de la Société canadienne du cancer, Estrie.