Lors d'une conférence de presse donnée le 9 août 2012 en compagnie du Dr. Vincent Échavé et du candidat-sortant de la circonscription de Bourget Maka Kotto, Réjean Hébert à mentionné : « En Estrie, de 70 à 80 % des immigrants quittent la région dans une période de 2 ans.
L'intégration est une chose, mais le grand défi pour la région est la rétention de nos nouveaux arrivants ici.»
Des clameurs se sont élevées par la suite de la part des adversaires de Réjean Hébert, stipulant que ce dernier faisait preuve d'amateurisme dans ses propos.
Le candidat du Parti Québécois balaie ces accusations du revers de la main : « Mon adversaire libérale m'accuse d'amateurisme, stipulant que rien ne peut confirmer que 70% des immigrants quittent l'endroit de leur première installation. Pourtant l'étude Rétention de l'immigration, mobilité et masse critique : la face cachée de la régionalisation, de Michèle Vatz Laaroussi, chercheure à l'Université de Sherbrooke, confirme mes dires. »
Réjean Hébert persiste : « L'amateurisme, c'est de lancer des accusations en l'air.»
S'il est élu, le candidat dans la circonscription de Saint-François s'engage à faire tout ce qui est en son pouvoir pour étendre la loi 101 aux petites et moyennes entreprises, de stimuler la construction de logements à prix abordables et d'augmenter le nombre de place en garderies subventionnées. « Contrairement à d'autres, nous ne ferons pas semblant que le problème n'existe pas. Mettre en place toutes ces mesures permettra d'encourager la rétention des immigrants en Estrie et ailleurs au Québec », conclue Réjean Hébert.
Source : Samuel Labrecque