Candidat du Parti québécois, Réjean Hébert s'engage formellement à augmenter le nombre d'unités de logements sociaux dans la circonscription de Saint-François.
« En améliorant la situation économique des familles plus défavorisées, on peut ainsi diminuer les problèmes de criminalité, freiner le décrochage scolaire et encourager de saines habitudes de vie », affirme d'entrée de jeu le candidat.
Au Québec, la majorité des personnes seules consacrent 30% de leur revenu à se loger. Selon le Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), quelque 56% des sherbrookoises vivant seules paient plus que ce pourcentage. De plus l'appauvrissement des ménages à faible revenu a engendré une augmentation de 15% des cas de non-paiement de loyer dans la région. « C'est une situation déplorable qui nécessite une réponse concrète et immédiate », dénonce Réjean Hébert.
En 2008, alors que le gouvernement libéral avait assuré la construction, au Québec, de
3 000 logements sociaux par année pendant cinq ans, ce nombre est récemment passé à 2 500. Réjean Hébert rajoute : « La Ville de Sherbrooke construit environ 100 logements sociaux par année, mais, selon l'Association des locataires de Sherbrooke, il en faudrait au moins 150 pour subvenir à la demande ».
La Fédération des coop d'habitation de l'Estrie estime quant à elle que les besoins en logements sociaux pour les 5 prochaines années dans la circonscription de Saint-François se chiffrent à plus d'une centaine logements, excluant les projets déjà en chantier.
Le candidat dans Saint-François ajoute : « Jean Charest avait lui-même écrit à Action Plus Sherbrooke le 18 novembre 2008 pour promettre 3 000 unités par année pendant cinq ans, ce qu'il n'a pas respecté. Le 4 septembre, les habitants de Saint-François qui sont moins favorisés sauront que le Parti québécois les soutient ».
Source : Samuel Labrecque