Pourquoi certaines personnes se
dépassent et accomplissent de grandes choses tandis que d'autres restent à la
même place toute leur vie à avoir des remords et des regrets? Pourquoi nos
rêves les plus fous ne seraient pas réalisables et pourquoi chercher à se
justifier face à ces derniers?
Avant d'aller plus loin j'aimerais
préciser que le but de ma chronique cette semaine n'est pas de débattre sur la
nature ou la grandeur des accomplissements car ils sont personnels à tous et
chacun. Les juger ou les commenter serait plus qu'inapproprié!
La peur de déplaire et de décevoir, la
peur du jugement d'autrui nous mettent d'énormes barrières face à l'atteinte de
nos objectifs. Cette émotion qui biaise notre processus de décision en nivelant
et adaptant nos buts pour rester dans le moule. Un moule de société dicté par
notre cercle social dans le but d'être populaire ou simplement de ne pas se
faire oublier. Dans le fond, on passe plus de temps à vivre pour les
autres que pour nous. Voici une citation de Jim Rohn, je crois, car plusieurs
l'on reprise. "On s'achète des biens que l'on n'a pas besoin, avec de
l'argent que l'on n'a pas dans le but de plaire aux gens que l'on n'aime
pas!"
Cette pression sociale nous garde dans
notre zone de confort artificielle. Cette zone qui fait que nous préférons
vivre dans le passé à se remémorer nos "j'aurais donc dû". À vivre la
vie des plus audacieux à travers les réseaux sociaux... Avec un brin de
frustration et en se cherchant excuses et défaites pour justifier nos
inactions. On se console donc en s'appuyant sur de faux repères et en reportant
toujours ce qui nous demande plus d'efforts.
Chaque semaine le temps file. On compte
les semaines avant nos prochaines vacances en se disant que cette année
"ça va être les plus belles vacances de notre vie", mais comme notre
côté passif prend de plus en plus de place, ces belles attentes s'atténuent et
finalement on se contente de faire la même chose que les années précédentes en
"chialant" sur la météo! Ma conclusion est donc que les gens ne se
connaissent pas et tentent de combler ces vides par la consommation de biens
matériels... Plus gros, plus chers et surtout tellement inutiles car on les
achète pour les mauvaises raisons!
Je ferme ma parenthèse en réalisant
qu'en 2015 être soi-même et vouloir se connaître sont des "défis
majeurs".
Dans ma profession j'ai eu et j'ai
toujours la chance de côtoyer et d'aider plusieurs personnes à se dépasser en
faisant abstraction des commentaires et du jugement face à leurs
décisions personnelles pour l'atteinte de leurs objectifs. Un jour à la fois,
ils ont volontairement accepté de se faire déstabiliser, de mettre
les efforts dans le but de se dépasser... Ceux qui réussissent sont ceux qui font
les choses pour les bonnes raisons.
Bonne réflexion et bonne semaine
Pierre-Philippe Jutras
ppjentrainement.com
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