Le Parti vert du Canada a dévoilé sa deuxième proposition politique dans le cadre de sa « campagne du consensus » en mettant les autres partis au défi de se montrer positifs et de trouver un consensus pour accroître le taux de participation des électeurs. Le candidat vert local Tomy Bombardier a repris ce message et appelé les candidats locaux à se rallier à ce projet.
« Nous demandons à tous les partis de convenir que des investissements dans un réseau de trains à grande vitesse dans les principaux corridors du pays seraient profitables pour le Canada sur les plans environnemental, social et économique. Moins d'électeurs risquent de rester à la maison le jour des élections parce qu'ils sont désabusés du processus politique si nous parvenons à leur montrer que les partis sont capables de collaborer », a dit la chef des verts Elizabeth May.
« Il est temps d'innover en terme de transports au Canada. Le train à grande vitesse est une solution gagnante. », a ajouté M. Bombardier.
Le Parti vert propose un projet national pour établir des tracés de trains rapides desservant les couloirs Windsor-Québec et Calgary-Edmonton ainsi que dans les couloirs Halifax-Sydney et Regina-Saskatoon. Ces tracés permettront de réduire jusqu'à la moitié du temps de déplacement entre les principaux centres du pays. Avec un service de centre-ville à centre-ville, sans les délais attribuables aux mesures de sécurité des aéroports, il sera plus rapide et plus facile de prendre le train que de prendre l'avion.
« Par exemple, une liaison à grande vitesse entre Calgary et Edmonton permettrait de réduire le trajet de 50 minutes comparativement à la voiture - pour une famille occupée, qui essaie de tirer le maximum de ses journées, 50 minutes, c'est beaucoup », a dit May. « Non seulement le développement de l'infrastructure d'un service ferroviaire à grande vitesse permettrait-il de créer des emplois, mais quand on considère que l'Albertain moyen consacre 13 % de son budget sur les transports, cela permettrait aux gens de faire des économies intéressantes. »
Une étude de faisabilité sur le transport ferroviaire à grande vitesse entre Calgary et Edmonton révèle que le nombre moyen de véhicules par famille est de 1,66 et la distance moyenne parcourue est de 18 900 kilomètres par année, pour un coût moyen de 25 cents du kilomètre. Par conséquent, avec le train à grande vitesse, une famille pourrait économiser jusqu'à 4000 $ par année.
« Je suis convaincue que nous pouvons tous convenir que les avantages d'un réseau de trains à grande vitesse seraient considérables pour les économies régionales et nationale », a ajouté May. « Bâtir l'infrastructure nécessaire créera des emplois. Séparer le trafic des marchandises du transport des passagers permettra à chacun de se déplacer plus rapidement et de manière plus économique, améliorant du même coup la compétitivité économique du Canada. Sans compter qu'un meilleur service ferroviaire permettra de réduire les déplacements aériens entre les grandes villes canadiennes, de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de désengorger nos autoroutes. »
« Bâtir un réseau de trains à grande vitesse dans les principaux couloirs du pays, je pense que c'est une idée sur laquelle tous les partis peuvent trouver un terrain d'entente et parvenir à un consensus », a conclu May.
« Je demande aux autres candidates et candidats dans Richmond-Arthabaska de prendre position aujourd'hui et de trouver un consensus, de montrer aux électrices et aux électeurs qu'ils sont capables de collaborer et de travailler avec les autres partis et qu'ils conviennent que le Canada a besoin d'un réseau national de trains à grande vitesse », a ajouté M. Bombardier.
Source : Tomy Bombardier, Candidat dans Richmond-Arthabaska, Parti vert du Canada