Daniel Harvey, président du Club Biathlon Estrie et chef de compétition, prévoit une autre belle année pour le biathlon, sport qui allie le ski de fond et le tir sur cible.
Le nombre d'athlètes aurait légèrement augmenté chez les cadets 12 à 18 ans de même qu'au civil. L'arrivée de la nouvelle entraîneure, Marie-Pierre Paquette, agente de la paix à la Sûreté du Québec, détachement Lac-Mégantic, donne un élan supplémentaire au club avec son expérience de biathlète. Elle va prendre en charge la section participative formée de jeunes de 10 ans et plus qui habitent la région du mont Mégantic.
Les compétitions au civil sont réservées aux moins de 8 ans, aux juniors et aux seniors. Certains ont allégrement la cinquantaine. Depuis quelques années, le centre de biathlon, situé à La Patrie, reçoit des concurrents en provenance de l'Amérique du Nord pour une des courses NORAM. De même, les organisateurs vont tenir une des épreuves pour la Coupe-Québec destinée aux athlètes de la province. Ces courses majeures mènent aux championnats canadiens, du monde et jusqu'aux Olympiques. Philippe Le Guallec, Myriam Bédard, Martine Albert, pour ne nommer que ceux-là, se sont entraînés à La Patrie et ils se sont rendus à l'un ou l'autre de ces évènements d'envergure.
Cette année, M. Harvey a une raison supplémentaire de se réjouir. Marie-Pierre Paquette, originaire de La Patrie, biathlonienne aguerrie et policière à la Sûreté du Québec, secteur de Lac-Mégantic, s'est offerte pour initier des filles et garçons des environs. En mode participatif, pas loin de 10 jeunes de 9 ans et plus vont découvrir l'art de ce sport. « Ça fait des années qu'on avait envie de faire du participatif, mais on ne trouvait pas de coach », rappelait Mme Paquette. « Maintenant que je suis affectée à Lac-Mégantic, je peux en faire », lance-t-elle réjouie de renouer avec cette discipline qu'elle a passionnément pratiquée.
Sandrine Charron, première femme au Québec et au Canada à obtenir la certification d'entraîneur de niveau 4, apprécie l'arrivée de la policière. « On a recruté Marie-Pierre quand elle est revenue dans le coin », a -t-elle mentionné. M. Harvey souhaite que grâce à sa participation, le sentiment d'appartenance des gens du coin au club de biathlon générera des effets positifs sur le bénévolat. « L'arrivée de Marie-Pierre va recréer un engouement et amener de nouveaux bénévoles », espère-t-il.
Chaque compétition nécessite la présence de quelque 80 personnes qui assisteront les organisateurs. Cette généreuse participation des gens des environs impressionne les organisateurs et les visiteurs qui souvent envient ce mode de fonctionnement.