Cette semaine, j'ai envie de vous parler d'abord de ma soirée avec mon chum Alexandre Barrette, qui était de passage récemment à Sherbrooke.
L'animateur de Taxi Payant était à Sherbrooke dans les derniers jours. Deux soirs remplis à pleine capacité au Centre Culturel de l'Université de Sherbrooke. Son deuxième one-man show «Imparfait» va bien. Très bien même. Alex est un des privilégiés qui remplit les salles où il passe assez rapidement. La télé, ça ne ment pas, c'est le meilleur médium pour vendre des tickets et pour se bâtir une notoriété.
Je connais Alex depuis plusieurs années. J'étais sur l'équipe d'animation d'une radio montréalaise au tout début de ma carrière et Alex collaborait à l'émission du matin. C'est d'ailleurs à cette époque qu'il s'est rendu compte que «4 heures du matin», ça existe comme heure de réveil!
Laissez tomber la critique du show pour ce papier. Je dirai ceci : c'est bon en TA! Allez le voir. J'ai le goût de vous parler d'Alexandre Barrette, le timide. J'ai le goût de vous raconter ma longue discussion avec Alexandre Barrette, le rationnel.
C'est devant 2-3 bières Moosehead qu'on a discuté de plein de trucs, bien assis dans la loge du Centre culturel. On a parlé de l'argent, de l'importance de prévoir les années futures, de la «business», du métier d'humoriste, de radio, de la banalité de certaines choses. Une longue discussion fort agréable avec un gars vraiment intelligent qui produit lui-même son spectacle, pour demeurer le « boss » de ce fastidieux projet qui coûte des sous en tabarouette.
« Tsé, (monsieur X) a mis 2 millions en pub pour son spectacle. Ça pas de bon sens. Je ne comprends pas. Je ne serais jamais capable de faire ça. J'ai une bizarre de relation avec l'argent», me racontait Alex. Pendant longtemps, le natif de Québec a vécu dans un appart vraiment ordinaire. Vraiment vraiment ordinaire! Même s'il avait les moyens de s'offrir quelque chose de pas mal mieux.
« Jeremy Demay est venu chez moi un jour et il était abasourdi. Il ne comprenait pas. Il n'arrêtait pas de me demander ce que je faisais dans un endroit comme celui-là.»
Au volant de la même voiture depuis quelques années déjà (voiture qui de son propre aveu est en train de tomber en morceaux), ce sont les gens de son entourage qui l'encourage à se gâter et à s'acheter un véhicule qui fait plus de sens.
Alex Barrette n'a pas besoin de flasher. Il a besoin d'être entouré de gens qu'il aime. Et il voue une admiration hors du commun pour ses amis qui réussissent dans la vie.
Incompréhension la plus complète devant les folies et les excès de certains de ses collègues artistes, il mène de front une super carrière, solide et bien construite. Il projette dans l'avenir, se méfie des pièges à cons et avance intelligemment dans ce domaine pas toujours évident.
Respectueux fois mille envers le public, c'est archi vrai quand il raconte en entrevue qu'il répond à tout le monde sur Facebook. Et à 230 000 fans sur sa page Facebook, ça peut t'occuper un p'tit mardi assez facilement.
Pas d'histoire de « rock star » de l'humour pour finir la soirée, rien. Il a rangé ses trucs et est reparti vers Montréal, satisfait d'avoir fait rire 1600 personnes toute une soirée durant. J'ai déjà hâte à nos prochaines Moosehead!
Des femmes en délire pour ...
Bon, ok. Je l'avoue. Je n'avais peut-être pas d'affaire là, mais je voulais voir King Melrose en spectacle vendredi en ouverture du Salon Féminin Pluriel. Pis après tout, le Centre Rolland Dussault, c'est juste à côté du Palais des Sports. Parfait pour terminer la soirée après le match Armada-Phoenix. J'aurais seulement du calculer mon entrée dans la salle de meilleure façon; j'entendais au loin, en marchant, les cris stridents de la foule féminine. Je me disais «Normal, c'est King Melrose!»
Et bien non, je suis arrivé en plein milieu d'un «spectacle» de danse avec «pas de linge» qui implique un monsieur bien connu dans le domaine des gens qui se prélassent en costume d'Adam. Le party toi! Fou raide. Un parterre bondé de demoiselles qui dansent, qui crient et qui tentent de ne pas perdre connaissance. Je vais être honnête, je n'arrêtais pas de me dire en dedans... « Non mais, il s'en vient tu King Melrose?! »
Sur place, aussi, Jessica Harnois et Saskia Thuot; des icônes féminines dans le domaine du divertissement et des affaires. À part quelques bénévoles, exposants et l'auteur de ses lignes, il n'y avait pas beaucoup de messieurs dans la place. Et c'est une bonne chose. Nous avons chacun besoin de nos moments.
Mais vous savez quoi! J'ai trouvé ça beau à voir. Les filles dansaient, criaent, se laissait aller au son de la musique et des coups de bassin de «Shawn», monsieur six pack! Elles s'amusaient sans retenu ni jugement.
Enfin, King Melrose montait sur scène. Avec tout le talent qu'on lui connait. Même résultat : le PARTY! King me racontait à la fin du spectacle à quel point il a aimé l'expérience et qu'il aime venir performer en Estrie. Il me parle de ses shows à la Fête des Vendanges qui ont fait un malheur cet été. Il me raconte qu'il tourne énormément ces temps-ci et qu'il en est ravi. L'artiste est content : grande réussite pour l'évènement!
Et à ceux qui se disent que les filles ne font pas les premiers pas et qu'elles sont gênées et réservées, je vous dirais que c'est faux. Mon argument... la pile de petits papiers que King a sorti de sa poche après la séance de photos. Un mini-bottin portatif imaginez-vous donc! Nous les avons comptés, pour le plaisir de la chose : 9. Bonne moyenne!