Par Annie
Bertrand
Source de
nombreux complexes, la perte des cheveux partielle ou complète comporte
plusieurs facteurs. Touchant majoritairement les hommes, l'alopécie atteint
également les femmes.
La cause
principale responsable de la perte de cheveux est l'hérédité, nommé alopécie
androgénétique ou calvitie. Les
follicules pileux héritent d'une sensibilité particulière et voient leur cycle
de croissance perturbé pour ensuite finir par mourir.
Les dérèglements
hormonaux peuvent influencer la santé de nos cheveux. Chez les femmes, il est
fréquent que les hormones diminuent subitement, notamment lors de la ménopause,
après un accouchement, prise d'un traitement contraceptif ou encore un
dérèglement thyroïdien. Dans ce cas, les
hormones mâles, appelées androgènes, parviennent à s'imposer et prennent le
dessus. Nous parlons alors d'alopécie androgénique.
Lorsqu'on
vit un stress important, les hormones sont encore une fois sollicitées. Les glandes surrénales augmenteront
significativement la production d'hormones mâles et perturberont le fonctionnement
du follicule pileux. Un stress de la vie quotidienne peut engendrer des
répercussions nuisibles à long terme sur la santé globale de cheveux. Un stress
puissant et choquant aura la conséquence d'une alopécie importante jusqu'à
quelques mois après l'épisode.
La
chimiothérapie n'apporte pas forcément la chute de cheveux, mais cela dépendra
du traitement utilisé. Les réactions de
la chimio varient d'un individu à l'autre. Les cheveux recommencent à pousser
un mois après la fin des traitements.
Lorsqu'on
parle d'alopécie par rapport à l'alimentation, le plus souvent, c'est la
carence en fer qui est impliquée. Le fer étant essentiel au transport de
l'oxygène dans le sang, c'est alors que les cheveux deviennent faibles, cassant
et ternes. Les femmes, sont plus à risque lors des règles et doivent compenser
par l'alimentation.
Une chute
des cheveux considérée normale reste inférieure à 100 cheveux quotidiennement. Toutefois,
lorsque l'alopécie dépasse la perte normale, on parle d'une pathologie.
Heureusement, il existe plusieurs traitements capillaires qui peuvent retarder
la chute des cheveux. Cet aspect sera traité lors d'une prochaine chronique.