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  CHRONIQUEURS / Deux mots à vous dire

Images et émotions en vrac!

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François Fouquet Par François Fouquet
Lundi le 25 avril 2022

Parfois, les événements se succèdent et j'ai cette drôle d'impression de les voir comme une série de photos qui défilent devant moi.  

Croyez-moi, une fois réunies, ces photos ne feraient pas un album cohérent!

Ainsi, voici quelques images enregistrées ces derniers jours.

Samedi, j'ai eu le privilège d'assister aux célébrations entourant les 50 ans de l'Association coopérative d'économie familiale (ACEF Estrie). À travers des prestations parfois drôles, parfois touchantes, parfois troublantes, un portrait de la consommation en général a été tracé. Une occasion de revoir, dans le rétroviseur, les grands combats menés par l'ACEF. De la loi sur les arrangements funéraires préalables jusqu'aux coups de pied au derrière d'entreprises pyramidales, l'ACEF est intervenue contre les coupures d'électricité en plein hiver et tant d'autres dossiers du genre.  

Une belle image de solidarité appliquée. Je veux dire, pas juste théorique!

En se rendant à l'événement, on a croisé le convoi pour la liberté qui traversait la ville. Avec des affiches clamant « Fuck you Trudeau ».

Image moins réconfortante que la première!

Ma liberté à moi. Ma liberté d'agir, de faire ce que je veux. Et cet énoncé surprenant : « ils nous donnent des masques, mais ils ne nous disent pas pourquoi! », affirme l'organisateur. Pour ne pas savoir pourquoi on porte un masque, il faut se contraindre à ne pas s'informer ou à ne pas réfléchir au concept même de la chose quand un virus court.

Bien que pacifique (même que l'organisateur disait que les participants étaient des gens en manque d'amour), le convoi ramène le concept de liberté à la personne. Une liberté qui ne tient pas compte de la communauté.

Il me vient cette image de Martin Luther King qui en appelait à la liberté au sens large. Quand je compare les images qui me viennent en tête, c'est frappant : King a les bras ouverts quand il parle de liberté. Il parle de cette liberté sociale, communautaire, sociétale. Une liberté qui vient avec des responsabilités de prendre soin de l'autre. Juste à côté, l'image du convoi qui fait du bruit, hurle sa rage (ou son manque d'amour) et ramène tout à chaque individu.

Toutes les positions sont défendables, vous me direz. Je ne fais qu'illustrer les images que ça crée en moi.

Plus tard, ce samedi, une manifestation pour la famille Rodriguez-Flores. Un ton différent, un appel à régler la situation d'une famille réfugiée dans une église et qui avait, depuis 4 ans, montré son autonomie chez nous. Une famille dont le dossier s'est visiblement enfargé dans les fleurs d'un tapis qui semble les faire pousser!

J'ai cette image d'une collectivité qui dit bienvenue. Une image qui me fait du bien.

Presqu'au même moment, il pleut des images de Guy Lafleur, ce géant au franc parler toujours assumé qui jouait au hockey de façon extraordinaire mais qui ne se la jouait pas du tout! Un exemple d'humilité dans le propos, dans l'action. J'ai cette image du gars qui a su en marquer bien d'autres par sa générosité. Il a fallu qu'il en fasse, des rencontres, pour qu'autant de personnes aient leur propre anecdote à raconter à son sujet!

Le temps de me retourner et bang, encore des images d'Ukraine. De cette bêtise humaine innommable. Qui sème encore en moi ce que j'interprète comme un mélange de colère, de frustration, de dégoût et de grande peine.

Ces temps-ci, c‘est comme ça. Les images se succèdent entraînant leur lot de bien-être et de profond mal-être.

Et j'entends ce jeune homme d'environ 17 ans qui dit, lors d'une conversation dont je n'attrape qu'un bout : « je ne sais pas comment ils faisaient pour vivre avant l'électricité et l'Internet! »

J'avais juste le goût de répondre : « je ne sais surtout pas comment on va faire pour survivre, moi! »

Mais je me suis tu. Je ne voulais pas éteindre l'espoir, probablement...

 

Clin d'œil de la semaine

Heureusement que c'est comme ça, mais dans un environnement de sol très aride, c'est toujours la fleur qu'on remarque...

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