Grâce à un projet sur mesure de la CSS et d'Emploi-Québec Estrie, 10 adultes de la région ont reçu une attestation d'études professionnelles en fabrication métallurgique. «Ces adultes, âgés de 20 à 44 ans, étaient tous des clients d'Emploi-Québec Estrie, a tenu à préciser Renée Audet, directrice du Centre local d'emploi de Windsor. Grâce au projet mis sur pied par la Commission scolaire des Sommets (CSS) et soutenu par Emploi-Québec, ils sont maintenant qualifiés, diplômés et ont réintégré le marché de l'emploi. »
Le Service aux entreprises de la CSS a adapté le programme d'études en fabrication métallurgique pour répondre aux besoins des entreprises du secteur de la métallurgie et permettre aux participants d'être formés par alternance en entreprise et au CEFI. Pendant les dix mois du programme, les adultes participants recevaient un salaire. « Nous avions un objectif audacieux, qui a été atteint, a mentionné Guy Vallée, responsable du Service aux entreprises : les entreprises ont pu accroître à court terme leur productivité grâce à un apport de main-d'œuvre, et nous avons pu développer l'expertise d'adultes non diplômés, en plus de faciliter leur insertion sociale et leur maintien en emploi. »
Pour sa part, le directeur du CEFI, M. Claude Carrier, a constaté que ce genre de projet est stimulant pour un centre de formation professionnelle. « Il exige de la souplesse et un grand travail d'équipe. Mais par-dessus tout, cela permet de mettre à profit la grande compétence de nos enseignants, la passion qui les anime. » La collaboration exceptionnelle des entreprises mérite également d'être soulignée; elles ont eu à impliquer leur équipe d'employés et à s'adapter parfois à plus d'un candidat.
Il y a maintenant trois ans que le Pacte pour l'emploi a été lancé et l'un de ses principaux objectifs est de permettre l'intégration en emploi des personnes plus éloignées du marché du travail. Le projet de formation AEP métallurgie répond à cet engagement. En plus des dix diplômés, huit autres participants n'ont pas mené à terme le programme, mais se sont tout de même vu remettre un relevé de compétences, attestant de l'expérience acquise en entreprise. De ces huit non-diplômés, certains se sont réorientés vers d'autres secteurs d'emploi ou vers une autre formation.
Source : Julie Verreault, conseillère en communication