Le porte-parole de l'opposition officielle en matière de Forêt, Faune et Parcs et député de Mégantic, Ghislain Bolduc, a porté une fois de plus à l'Assemblée nationale la voix des entrepreneurs et des travailleurs forestiers qui sont insatisfaits et inquiets des coupures du gouvernement Marois dans le secteur sylvicole.
Lui et d'autres députés de l'opposition officielle ont questionné la ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, en présence des associations qui regroupent la très grande majorité des entreprises et des travailleurs qui réalisent des travaux d'aménagement forestier en forêt publique et privée qui sont venus à l'Assemblée nationale pour avoir des réponses de la part du gouvernement péquiste.
« La saison est à nos portes, et les entrepreneurs et travailleurs sylvicoles sont encore dans le néant le plus total. Il y a deux semaines, grâce à l'intervention de l'opposition officielle, le gouvernement a accepté de les rencontrer. À la suite de cette rencontre, l'incertitude règne encore ce qui préoccupe les entrepreneurs encore incapables de garantir un emploi aux travailleurs sylvicoles. Hier, ils sont revenus à l'Assemblée nationale. Ils sont très inquiets de l'attitude du gouvernement qui n'a toujours pas bougé dans ce dossier. Je joins ma voix à eux et je demande à la ministre Ouellet de s'engager à redonner aux forêts ce qui revient aux forêts », a affirmé monsieur Bolduc.
« L'Association des entrepreneurs en travaux sylvicoles du Québec, la Fédération québécoise des coopératives forestières et le Regroupement des sociétés d'aménagement forestier du Québec se sont réunis à l'Assemblée nationale cette semaine afin de rappeler l'urgence d'agir. La ministre Ouellet est déconnectée du monde forestier. Aujourd'hui, c'est l'ensemble du secteur qui est venu lui démontrer qu'elle ne comprend rien aux forêts et qu'elle met en péril cette industrie », a conclu madame Boulet.
Rappelons qu'il y a deux semaines, près de 200 entrepreneurs et travailleurs forestiers de toutes les régions du Québec sont venus à l'Assemblée nationale, pour entendre la première ministre sur son engagement électoral d'investir 235 M$ pour la mise en place d'un vaste chantier en travaux sylvicoles.
« Depuis les deux dernières semaines, les travailleurs et les entrepreneurs forestiers se sont déplacés deux fois à l'Assemblée nationale et ils ont publié un communiqué pour faire comprendre leurs inquiétudes au gouvernement, mais rien n'a changé. Il est évident que ni la première ministre, ni la ministre des Ressources naturelles, ni les deux ministres de l'Abitibi, ni le ministre de la Gaspésie et ni le ministre du Bas-Saint-Laurent ne peuvent sérieusement dire qu'ils travaillent pour l'industrie forestière. La première ministre doit remédier à la situation, prendre position et démontrer sa volonté de supporter le développement forestier », a ajouté M. D'Amour.
Source : Charles Robert, attaché de presse de l'aile parlementaire libérale