Lors de sa séance publique du 5 juillet, le conseil des commissaires de la Commission scolaire des Sommets (CSS) a adopté un budget déficitaire de 697 984 $ pour l'année scolaire 2011-2012. Cette décision a été autorisée par la ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), Line Beauchamp, le 30 juin dernier. La CSS doit cependant présenter d'ici le 31 octobre un plan visant à rétablir l'équilibre budgétaire pour l'année scolaire 2012-2013.
Les compressions budgétaires imposées par la ministre aux commissions scolaires se traduisent, selon les dernières règles budgétaires du MELS, par une compression de près de 800 000 $ pour la CSS. Ce montant inclut les efforts demandés aux commissions scolaires par l'adoption du projet de loi 100, visant le rétablissement de l'équilibre budgétaire du Québec. Par ailleurs, la CSS prévoit une augmentation des dépenses liées à sa masse salariale (400 000 $) à cause d'un besoin accru de ressources en soutien aux élèves HDAA.
Le budget déficitaire adopté par le conseil des commissaires reflète déjà des compressions d'environ
500 000 $, dont celles-ci :
- réduction des services de conseillance pédagogique et abolition d'un poste d'employé
de soutien (187 000$);
- coupures imposées par le MELS dans les budgets de la formation professionnelle et de l'éducation des adultes (125 000$);
- réduction du budget d'impression et de reprographie (15 000$);
- diminution du budget de fonctionnement du comité de parents, des conseils d'établissement et du conseil des commissaires (15 000$);
- diminution des sommes allouées au programme de mentorat du personnel enseignant
(15 000$);
- réduction du budget alloué aux écoles pour des activités de promotion (8000$).
Chaque année, la CSS perd des élèves, ce qui diminue ses revenus sans diminuer d'autant ses dépenses. Comme la CSS considère que les services aux élèves sont prioritaires, l'équilibre budgétaire ne sera pas simple à atteindre. Dès la rentrée scolaire, les commissaires et les membres de l'équipe de direction évalueront les mesures à prendre pour ce faire. Il est entre autres envisagé d'utiliser le 10 % du surplus annuel accumulé, soit la limite autorisée par le MELS, ce qui comblerait près des deux tiers du déficit
de 697 984 $.
Source : Julie Verreault, conseillère en communication