Accompagné de Vincent Echavé, chirurgien connu et reconnu pour son dévouement humanitaire, qui a œuvré plusieurs années à l'Université de Sherbrooke, et de Maka Kotto, député et candidat du PQ dans Bourget, le candidat péquiste dans Saint-François, Réjean Hébert, affirme qu'il faut que le Québec et l'Estrie se donnent les moyens de favoriser l'intégration et, surtout, la rétention des nouveaux arrivants chez nous.
M. Hébert mentionne : « En Estrie, de 70 à 80 % des immigrants quittent la région dans une période de 2 ans. L'intégration est une chose, mais le grand défi pour la région est la rétention de nos nouveaux arrivants ici.»
Le candidat dans Saint-François poursuit : « Pour y arriver, il faut mettre en place des conditions périphériques à l'emploi, notamment étendre la loi 101 aux petites et moyennes entreprises de 11 à 49 employés, dans lesquelles travaillent principalement les immigrants. Il est primordial que les nouveaux arrivants, ayant appris le français dans le but de s'intégrer adéquatement à la collectivité québécoise, puissent également travailler, en français, sans que l'anglais en milieu de travail ne devienne un obstacle de plus à leur intégration. Il faut également davantage de places en garderies subventionnées et de logements à prix abordables et adéquats pour des familles nombreuses pour permettre aux immigrants de se dénicher un emploi qui favorisera leur intégration dans nos communautés locales. Bref, il faut accentuer la mise en place en Estrie, comme partout au Québec, de conditions facilitantes à la rétention des nouveaux arrivants. »
Pour sa part, le député et candidat du PQ dans Bourget, M. Maka Kotto considère qu'il est essentiel d'assurer leur intégration harmonieuse à la nation québécoise, de favoriser leur adhésion aux valeurs communes et de voir à leur épanouissement. Pour ce faire, le Parti Québécois propose une véritable stratégie d'intégration afin que le Québec puisse accueillir tous les nouveaux Québécois, notamment en rendant obligatoires les cours de francisation pour celles et ceux qui n'ont pas une connaissance fonctionnelle du français et en établissant un véritable parcours d'accompagnement individuel au cours de leurs premières années d'installation, et ce, pour tous les nouveaux Québécois.»
Source : Samuel Labrecque