À l’initiative du député de Johnson, Étienne-Alexis Boucher, les élus municipaux et les citoyens de la circonscription poursuivent leur mobilisation dans le dossier du gaz de schiste.
Rappel
En date d'aujourd'hui, 13 municipalités (sur les 25 de la circonscription touchées par l'industrie) ont tenu ou tiendront des séances d'informations dans les prochaines semaines, soit Saint-Denis-de-Brompton, Wickham, Canton de Roxton, L'Avenir, Lefebvre, Durham-Sud, Sainte-Cécile-de-Milton, Sainte-Christine, Roxton Pond, Val-Joli, Béthanie, Windsor et Ulverton. « Alors que l'industrie du gaz de schiste a tenté de s'implanter en catimini depuis quelques années sur le territoire québécois, il s'avère primordial que la population soit informée et comprenne les enjeux environnementaux et économiques liés à son développement. Voilà pourquoi la tenue de séances d'informations est partie intégrante de la campagne Protégeons notre territoire », affirme M. Boucher.
Une fois informés, les citoyens et citoyennes sont souvent convaincus de l'importance de former un comité citoyen, puis de signer le formulaire de refus d'accès à la propriété. Plusieurs municipalités ont même opté pour l'envoi d'un formulaire simultanément à celui du compte de taxes pour accélérer le rythme des signatures. Advenant qu'une majorité de la population d'une municipalité signe ce formulaire, il devient manifeste que la venue de cette industrie ne rencontre pas les critères d'acceptabilité sociale de la population, tels qu'exigés par la Loi sur le développement durable.
Enfin, quelques municipalités ont déjà adopté une réglementation plus contraignante envers le forage de puits de gaz de schiste en exigeant une distance minimum entre un puits et toute prise d'eau potable. « Je félicite les élus de L'Avenir, Sainte-Cécile-de-Milton, Sainte-Christine, Saint-Denis-de-Brompton et Wickham qui ont posé ou poseront un geste important afin de s'assurer que leur réglementation municipale soit plus exigeante et limite sur leur territoire l'éventuelle exploitation d'une ressource dont l'état actuel des connaissances et des technologies pour l'extraire soulève de sérieux doutes auprès de la communauté scientifique internationale », conclut Étienne-Alexis Boucher.