La mairesse de Magog Vicki-May Hamm revient d'un séjour en Tunisie, en Afrique du Nord, au cours duquel elle a pu partager ses expériences sur le développement local et parler de la place des femmes en politique municipale. Invitée par la Fédération canadienne des municipalités dans le cadre d'un nouveau partenariat avec la Tunisie, Mme Hamm représentait en quelque sorte les maires et mairesses du pays.
De retour au pays depuis à peine une trentaine d'heures, la mairesse de Magog Vicki-May Hamm revient de son séjour en Tunisie avec l'impression du devoir accompli. Invitée par la Fédération canadienne des municipalités, avec le soutien de l'Ambassade, la mairesse avait le mandat de partager ses expériences avec des membres de la société civile tunisienne.
« Avec leurs premières élections démocratiques municipales prévues au printemps, c'est un moment historique que les Tunisiens vivent en ce moment, raconte Mme Hamm. J'ai eu la chance de visiter plusieurs villes et de rencontrer sur place une association de femmes d'affaires et plusieurs aspirantes candidates. »
Actuellement en Tunisie, les maires et mairesses sont élus et non nommés. Avec leur nouvelle fédération qui regroupe toutes les municipalités et les élections qui auront lieu au printemps, la Tunisie avait besoin d'exemples concrets.
« J'étais vraiment en terrain connu, indique Mme Hamm. J'ai donné des exemples de situations que nous avons vécues à Magog par le passé. Par exemple, puisqu'ils vivent présentement une crise économique importante, j'ai parlé de la situation dans laquelle Magog était à mon arrivée en poste en 2009 et de la stratégie de diversifier l'économie. Il s'agit de recettes qu'ils peuvent appliquer dans certaines villes de la Tunisie. »
Vicki-May Hamm est très impliquée à la Fédération canadienne des municipalités. C'est selon elle l'une des raisons qui lui ont permis de prendre part à ce projet.
« C'était une occasion en or! On m'a mentionnée que j'avais été invitée d'abord parce que je suis très impliquée à la Fédération ainsi que dans ma ville, mais aussi parce qu'ils avaient besoin d'un modèle de femme. Ils croyaient que j'allais être capable de livrer le message et d'offrir des exemples concrets », conclut la mairesse, précisant que les frais du voyage étaient assumés par l'Ambassade du Canada.