Aujourd’hui, les hommes et les femmes consultent de plus en plus jeunes pour un traitement anti-âge. Effet de société, évolution des techniques, démocratisation ? À quel âge peut-on commencer et pour quels types de résultats ?
Le peeling : des niveaux de correction différents
Le peeling ne traite pas seulement les rides et ridules. On peut y avoir recours très jeune pour gommer des cicatrices d’acné ou se redonner bonne mine. Il a en effet une action gommante, purifiante et affine le grain de peau.
De léger à profond, il peut être indiqué pour améliorer les mains, le visage et le décolleté. Au TCA avec un dosage assez fort, il retend les peaux matures, estompe les rides et ridules. Comme il stimule la production de collagène, les effets sont prolongés.
Les injections à l’acide hyaluronique : à chaque âge, une demande différente
À trente ans, on peut agir à titre préventif en injectant de l’acide hyaluronique dans les toutes premières rides d’expression. On peut enlever ainsi un petit air triste, fatigué ou sévère. L’effet est très naturel et donne bonne mine. Les jeunes femmes dont les lèvres sont fines peuvent avoir aussi recours à des injections légères destinées à juste redessiner l’ourlet de leur bouche.
Les femmes de la quarantaine auront tendance à se plaindre de leur manque d’éclat. Certaines se focaliseront sur leurs sillons nasogéniens qui se marquent ou de leurs pattes-d’oie au coin des yeux. Une combinaison d’exfoliation et d’acide hyaluronique sur les contours des yeux, la vallée des larmes et les pommettes atténueront les sillons nasogéniens et redonneront de l’éclat.
À cinquante ans commence le manque de fermeté et le relâchement. Les femmes qui se sont trop exposées au soleil ou qui fument se plaignent des rides sur leur lèvre supérieure. L’injection d’acide hyaluronique comme traitement efficace des rides du visage est alors indiquée. L’acide hyaluronique peut aussi restaurer les volumes des visages trop émaciés. On injecte alors du produit volumisant sur les joues et les pommettes pour restructurer le visage. Une crème aux acides de fruits, à la vitamine A ou C sont également efficaces en entretien et sur le long cours.
Le botox ? À partir de 30 ans…
Les trentenaires très expressives commenceront à avoir une ride du lion marquée ainsi que des lignes horizontales leur barrant le front. À 40 ans, ces lignes horizontales seront accompagnées de rides sur les sourcils et de pattes d’oie. Le botox aura alors pour effet de relâcher les muscles en jeu sur ces zones et d’ouvrir le regard en lissant les expressions du visage. Très efficace, il faudra cependant renouveler l’opération trois ou quatre fois par an au début pour éviter que les rides réapparaissent.
Le laser fractionné pour stimuler le collagène
Le laser lisse les ridules. Il est intéressant dans la mesure où il stimule la production de collagène. Il faut cependant attendre six mois pour voir les premiers effets.
Contre le relâchement cutané, ou même les vergetures, le laser Titan sera plus adapté.
La radiofréquence pour adoucir les premières rides
À partir de 35 ans, on peut avoir recours à la radiofréquence pour estomper les premières rides. À partir de 45 ans, cette technique sera plus orientée vers le bas du visage et le décolleté pour profiter de son effet tenseur. Le collagène sera là encore stimulé.
La chirurgie : à partir de 45 ans
Les premiers actes de chirurgie concernent les paupières tombantes. La blépharoplastie est en effet très courante parce qu’elle rajeunit considérablement le visage. Les cernes peuvent être opérés également.
Le lifting pour tendre le cou ou redessiner l’ovale du visage s’envisagera plutôt vers 55, 60 ans.
Les techniques de moins en moins invasives permettent ainsi, sans vouloir rajeunir à outrance, de garder bonne mine à tout âge.