Je vous raconte.
Ça se passe un cinq juin de 1998. Moi et mes amis
de presque toujours revenons d'un merveilleux voyage à Cuba.
Mes amis? Jean-Paul Thibault alors pharmacien,
anciennement de Sherbrooke, mais que la vie a fait déménager à
Châteauguay. Son fils Jacques, aussi
pharmacien dans la même ville. L'autre membre des joyeux lurons, Robert
Poirier, est un ancien policier à la retraite. S'ajoute le pilote du nom de
Csaba.
Tout va pour le mieux. Nous sommes heureux. Et le
retour s'annonce fort agréable. Nous divaguons...HA! HA! HA!
Nous sommes à bord
d'un Piper Comanche, si je me souviens bien. Ce petit bimoteur de cinq places,
appartenant à Jacques, il plaît depuis toujours à une clientèle privée et
commerciale.
C'est la fin de notre voyage. Nous atterrirons sous
peu à l'aéroport de Malone, tats de
New-York puisque Jacques stationne son aéronef à cet endroit.
Jacques et Csaba, le pilote, sont à l'avant.
Jean-Paul et moi à l'arrière. Le « beau » Robert est derrière nous.
Mais le destin ou Dieu, ou qui vous voudrez, en a
décidé autrement.
L'avion a soudainement des ratés. Nous perdons de
l'altitude. Csaba veut redresser l'appareil qui n'obéit pas. Nous sommes tous
tendus. Et Jacques, pour que nous ne paniquions pas, nous dit, avec son flegme
habituel : « Ça va brasser un peu les gars. »
Mais le brassage annoncé en fut tout un. Oh que
oui!
Nous nous sommes, grâce à l'expérience du pilote,
retrouvés à Malone dans un champ de blé d'Inde, tout près d'un McDonald. Fin de
la randonnée!
Je ne me souviens pas de ma sortie ayant perdu
conscience au moment du choc brutal de l'avion avec la terre. Les autres sont
sorties plus ou moins indemnes de leurs fâcheuses positions, l'avion ayant au
moins atterri sur le ventre. Au diable les roues!
Comment est-on venu nous rescaper? Je n'en ai
aucune idée m'étant réveillé, couché, dans une boîte de « pick-up ».
Une infirmière était à mes côtés et me dit, à mon réveil: « Sir, I am so
glad I was sure that you were dead, »
Toute une arrivée dans le monde des vivants.
Cour séjour à l'hôpital. Nous sommes tous un peu
« poqués » mais on nous donne congé.
Je suis probablement le plus mal en point.
Diagnostique : Clavicule du côté droit brisée. C'est douloureux mais
supportable. Et puis, je suis vivant! Rien à rouspéter n'est-ce pas?
CROYEZ-MOI, OU NE ME CROYEZ PAS. ÇA VOUS REGARDE!
Pendant mon voyage « intersidéral »,
puisque j'en ai fait un, j'ai rencontré et mon père John et mon oncle préféré,
Lucien, qui y vivent déjà.... Mon père m'a invité à le suivre. Mon oncle lui
répondit : « John laisse le aller. Il a encore des choses à accomplir
sur la Terre. »
Vous connaissez la suite...
RETOUR AU QUEBEC
Le retour se fait bien. En doutez-vous? Dans le rire, ou la nervosité régnait tout de même.
Dans ma tête je pense à la chanson de Jean Ferrat : Que c'est beau
la vie! Je communique ma pensée aux autres. Et oui... pour eux aussi : C'est
beau la vie.
POURQUOI VOUS RACONTER CETTE PARTIE DE MAVIE?
Pour en
venir au vrai but de ce jour soit :
Tout comme si c'était pour la première et la
dernière fois...
Au moment de prendre votre petit-déjeuner, ce
matin, avez-vous eu assez de gratitude pour prendre le temps de dire MERCI à la
vie.
Durant la journée, pensez-vous de remercier le ciel
d'être là PRÉSENT aux beautés de notre si belle nature? Ici je vous prie de
voir la nature, dans son ensemble, d'un nouvel oeil.
Vous aimez votre travail? Pourquoi ne pas être
conscient, au plus profond de vous-même, que cet emploi est convoité? Et puis
de vous appliquer à l'accomplir de la meilleure façon. Au cas d'un « si
c'était la dernière fois. »
Vous vous retrouvez avec des ami(e)s de bonnes
compagnies en soirée. Savez-vous les apprécier à leur juste valeur?
Certainement!
Et vos enfants, si vous en avez, que leurs
apprenez-vous? Que la vie est belle et qu'il faut en profiter pleinement?
Êtes-vous un exemple pour eux?
En vous couchant le soir pour passer une nuit
apaisante, Qui remerciez-vous?
Et je pourrais continuer ainsi des heures, des
jours, des années.
Mais...Tout d'un coup que ... c'était la
première et la dernière fois.
Que feriez- vous différemment dans un tel cas?
Je vous incite à y réfléchir.
Et je vous invite à lire le long texte de Gérard
Bellebon. C'est un bijou et je n'aurais pu faire mieux. Voilà pourquoi je vous
l'offre.
Le lien : https://www.bonheurpourtous.com/beaux-textes/derniere-fois.html
Si c'était la dernière fois
Bonne semaine!