Une jeune fille de 13 ans, Shelli Hladin, de l'école Notre-Dame-de-Lorette à La Patrie, a reçu un prix du Réseau sport étudiant du Québec (RSEQ) pour la meilleure athlète féminine de 6e année, étant l'élève qui a le mieux concilié le sport et les études dans les Cantons- de-l'Est, pour sa catégorie.
Karine Robert-Goupil, enseignante en éducation physique, a inscrit cette élève au concours suite à ses nombreuses observations sur l'effort que met la jeune Shelli pour assurer sa réussite sur tous les niveaux. Cette jeune athlète atteinte de dyspraxie sévère s'inscrit comme un modèle de persévérance et de réussite. Elle double les efforts tant au niveau académique, sportif et social. À son école, Shelli est d'une aide précieuse et une grande collaboratrice. Fière de son élève, Mme Robert-Goupil mentionne: « Elle est toujours prête à s'impliquer pour les plus petits, on peut compter sur son aide, elle travaille fort tant au niveau sportif qu'académique, elle a de bons résultats. »
Il n'est pas évident de qualifier un élève pour ce mérite. Les écoles des Cantons-de-l'Est reçoivent une invitation du RSEQ. L'enseignant doit par la suite, voir si en premier lieu, il a place à l'inscription potentielle d'un candidat. Il y a beaucoup de critères, cite l'enseignante: « l'élève doit être impliqué dans son milieu, à l'école, en voie de réussite scolaire et doit performer. » Bref, l'étudiant doit se démarquer. C'est en voyant les efforts soutenus que Mme Robert-Goupil ne pouvait passer à côté d'inscrire son élève. Un comité de sélection au sein du réseau scrute à la loupe les candidatures et c'est cette élève qui en est ressortie du lot, s'étant le plus démarquée dans cette catégorie pour toute l'Estrie.
Shelli pratique le soccer, le hand-ball et sa passion est l'athlétisme, qu'elle pratique à l'Université de Sherbrooke. Elle vise les Jeux du Québec. Au saut en longueur avec élan, elle a battu son record par 4,72 m, ce qui lui a valu le titre de première au classement québécois benjamin. Cette jeune fille très occupée sait s'organiser. Entre le chemin qui la sépare de La Patrie et Sherbrooke, elle en profite pour étudier dans l'auto et elle va à l'aide aux devoirs. Ce sont tous des moyens qu'elle prend pour faire son chemin, et ce malgré sa dyspraxie. Et pour cela, elle indique « que ça veut dire aux personnes d'athlétisme que je suis capable de réussir. »