Sébastien Jacques lancera ce dimanche son tout premier livre dans lequel il revient sur sa carrière de tennisman, sa maladie et son aventure de 5 000 kilomètres à pieds en Amérique du Nord. « C'est un peu surréel pour moi, indique le Magogois. J'ai écrit ce livre pour les gens. »
Quand Sébastien Jacques a entamé sa marche de 5 000 kilomètres le premier avril 2017, une maison d'édition l'a approché quatre jours plus tard pour qu'il écrive un livre sur son aventure. Le Magogois était enjoué à l'idée de ce projet. Par contre, il avait une seule restriction : « Je ne voulais pas que le livre soit seulement sur ma marche, indique-t-il. Je voulais qu'il raconte aussi le pourquoi de cette aventure. »
Au cours de sa longue marche, bon nombre de personnes ont suivi et soutenu Sébastien Jacques. Et c'est entre autres pour eux qu'il lancera Oser avancer le 28 octobre à l'Espace culturel de Magog de 14 h à 16 h.
« J'ai écrit le livre pour les mêmes raisons que la marche, admet le principal intéressé. Je l'ai fait pour les gens. Ce n'est pas un livre pour me péter les bretelles ou pour parler juste de mon exploit physique. Je voulais écrire un livre pour les gens afin qu'ils sachent plus en détail mon histoire. »
Son histoire, il la raconte dès les premières pages de son livre où il revient sur sa jeunesse, son amour pour le tennis et ses problèmes de santé. «J'en parle peut-être dans 20 % du livre, souligne le conférencier. Beaucoup de gens ont suivi mon histoire avec la collecte de fonds ou lorsque j'étais dans le tennis. Ce qui est le fun du livre, c'est que ça va beaucoup plus en profondeur. On me connait un peu en surface, mais je parle aussi des années quand j'étais malade et la façon dont je vivais avec ça au quotidien.»
Oser avancer, dont la préface a été écrite par Sarah-Jeanne Labrosse, c'est aussi découvrir les peurs qu'a vécues l'athlète dans son périple de 5 000 kilomètres de marche. « Il y a beaucoup de petits événements où je pensais mourir à cause des endroits où je marchais, raconte-t-il. Il y a aussi des blessures dont je n'ai pas trop parlé à travers l'aventure. Je trouve ça le fun pour ceux qui ont toujours suivi mon aventure, car ils vont pouvoir voir ce côté-là, mais aussi, rentrer en détail dans mon histoire depuis le début. Ce livre-là n'a pas de créneau, un peu comme la marche. Que ce soit juste pour se divertir, je trouve que c'est parfait. Si tu veux en retirer une leçon de vie ou une façon de faire, tu peux les trouver au travers de ça. »
« Essayer de faire sourire quelqu'un »
La lecture fait partie du quotidien de Sébastien Jacques. Pour lui, c'est un bel outil à utiliser pour transmettre un message. « Ce que je trouve incroyable, ce n'est pas de voir mon livre sur une étagère dans un magasin, précise-t-il. C'est vraiment d'entendre quelqu'un me dire qu'il a lu mon livre et qu'il en a pris un grand plaisir ou tout simplement que ça l'a touché profondément. C'est ce qui va me faire sourire. »
Sébastien Jacques n'est pas prêt à dire qu'il a accompli tout ce qu'il voulait. Cependant, son livre est une belle façon de boucler la boucle sur ce qu'il a vécu. « Mettre ça dans un livre, c'est une belle façon pour que mon histoire continue de toucher la vie des gens. C'est un peu la cerise sur le sundae. Maintenant, c'est complété et je suis super content des résultats. J'ai écrit mon livre pour essayer de faire sourire quelqu'un. »
Ce dimanche, ce sera un moment pour Sébastien Jacques de célébrer toute cette aventure avec sa famille, ses amis, mais aussi avec les gens qui l'ont suivi. « Je suis vraiment excité de pouvoir faire ça aussi à Magog, assure-t-il. La maison d'édition m'avait demandé à quel endroit je voulais lancer mon livre. Je n'ai pas eu d'hésitation, je voulais le faire à Magog puisque c'est là que ma marche a commencé et s'est terminée. »
Le livre du Magogois sera en vente dans les magasins dès le 7 novembre. D'ici là, il invite la population à venir le rencontrer. « J'espère que les gens qui ont suivi mon aventure vont venir me voir, confie-t-il. J'aime ça pouvoir rencontrer des personnes, même celles qui n'ont pas suivi mon aventure. J'invite tout le monde à venir. »