L'Université du troisième âge (UTA) est régulièrement sollicitée pour le recrutement de participants à diverses études liées au vieillissement. Que ce soit pour mesurer l'efficacité de programmes d'exercice ou de nutrition, évaluer les effets de médicaments, mieux comprendre le sommeil ou démystifier la maladie d'Alzheimer, les chercheurs sont souvent en quête de personnes prêtes à les aider à faire avancer les connaissances. Rappelons que Sherbrooke compte un centre de recherche sur le vieillissement (CDRV) reconnu à l'échelle nationale et internationale.
Les retombées concrètes de ces recherches permettent d'améliorer les soins, l'évaluation et le dépistage de certains problèmes liés au vieillissement. Ayant moi-même travaillé cinq ans au CDRV, j'ai pu constater à quel point ses chercheurs sont engagés dans l'amélioration de la qualité de vie des aînés. Or, le recrutement de participants aux études de ce centre - et de tous les centres de recherche semblables, est crucial.
Heureusement, il est remarquable de constater la générosité des personnes qui acceptent de participer aux études et à la formation des futurs professionnels. Sans l'apport des aînés, mon propre apprentissage n'aurait jamais été aussi riche. Durant mon parcours universitaire, j'ai notamment eu la chance de contribuer à des études portant sur les effets de l'activité physique chez les femmes atteintes d'ostéoporose. Pendant un an, les participantes assistaient à trois séances d'activité physique hebdomadaires dirigées. Plusieurs étaient sédentaires avant d'entreprendre le programme, à la suite duquel bon nombre ont continué de pratiquer une activité et à se rencontrer mensuellement. Tout en jouant un rôle clé dans l'avancement des connaissances, elles ont tissé des liens et développé le goût de faire de l'exercice.
La vie scientifique des centres comme le CDRV est fortement dépendante des personnes qui acceptent de donner leur temps aux études sur le vieillissement. Au moment où les données démographiques indiquent un vieillissement marqué de la société québécoise par rapport aux autres États occidentaux, l'essor de la recherche est porteur de clés de première importance pour notre bien-être collectif.
L'UTA est fière de pouvoir contribuer, grâce à l'étroite collaboration de ses étudiantes et de ses étudiants, au succès des recherches sur le vieillissement. La prochaine fois qu'on vous demandera de participer à une étude, pourquoi ne pas jouer le jeu? Vous en retirerez la satisfaction d'avoir mis votre grain de sel dans l'amélioration de la vie de vos concitoyens, tout en faisant vous-mêmes d'intéressantes découvertes.
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