La Ville de Magog accueillera au centre-ville une première clinique de cannabis médicinal thérapeutique en 2018. Sur place, les patients auront accès à une consultation avec un médecin ou une infirmière spécialisée pour traiter par exemple la douleur chronique, la sclérose en plaques, la fibromyalgie, et la liste s'étire encore.
Une première clinique de cannabis médicinal thérapeutique prendra forme au centre-ville de Magog sur la rue Principale Ouest en janvier prochain. Nature Médic offrira aux patients une équipe composée d'un médecin de famille, d'une infirmière spécialisée en cannabis médicinal (Jessica Leclerc), d'une conseillère et survivante du cancer (Véronique Lettre), et d'un conseiller ainsi que gestionnaire (Jean-Philippe Turgeon).
Ce projet a été élaboré après qu'un mémoire sur l'importance du cannabis comestible à des fins thérapeutiques ait été partagé en avril dernier à la ministre de la Santé publique, Lucie Charlebois. «Le besoin de mieux informer la population est apparu évident pour Mme Lettre», explique Nathalie Vital, relationniste de presse dans ce projet.
« Après avoir reçu de nombreuses demandes d'information sur le cannabis médicinal de la part du public, elle a décidé de présenter des conférences, afin de démystifier le cannabis thérapeutique, poursuit-elle. L'idée d'ouvrir une clinique médicinale afin d'accompagner les gens dans leur démarche pour l'obtention une prescription médicale était une suite logique. »
Cette clinique « offrira aux patients qui souhaitent se soigner de façon plus naturelle, une consultation sur place avec un médecin et une infirmière spécialisée, commente Mme Vital. Les conditions traitées peuvent aller de la douleur chronique et inflammation à l'anxiété et la dépression, l'insomnie, la fibromyalgie, la sclérose en plaques, et plusieurs autres. »
Un service de prescription sera aussi offert, tout comme des formations pour démystifier le cannabis ainsi que des ateliers de cuisine. Notons que les médecins qui souhaiteraient prescrire le cannabis médicinal et obtenir des informations sur la formation obligatoire pourraient se voir proposer un service d'accompagnement. « La clinique pourra prendre en charge leurs patients inscrits dans le registre du cannabis du Québec », conclut Mme Vital.