Hier, j'avais un objectif.
Aujourd'hui, j'ai une ambition.
Demain, j'aurai une frustration.
Je veux, mais pas tant que ça.
Si tu veux quelque chose, fais quelque chose. Passer de la parole aux actes est beaucoup plus satisfaisant que de s'entendre se plaindre à longueur de journée, de semaine, d'année. Ce que je n'ai pas fait hier, je ne le mérite pas aujourd'hui. Réaliser qu'on est la cause de nos insatisfactions personnelles n'est pas une mauvaise chose. Au contraire, ça veut dire qu'il y a place à amélioration.
On aspire tous à faire de nos désirs une réalité. Pour matérialiser ses envies, il faut se commettre à un objectif.
Ayons l'initiative de commencer et la discipline de continuer.
Non à la motivation
Je ne crois pas en la motivation. Je crois plutôt qu'on a envie d'accomplir des choses. Ensuite, il s'agit d'accorder ses priorités. Aucun choix n'est bon ou mauvais, il s'agit de l'assumer. En étant honnête avec soi-même, en prenant le temps de reconnaitre ce qui a vraiment de l'importance pour nous, cette petite poignée de choses, pas la liste de 300 items fabriqués, il est beaucoup plus facile d'avoir une vision éclairée de la marche à suivre pour... aller de l'avant.
Un objectif trop facile
Pour mettre son futur sur pied et lui botter les fesses, il faut mettre ses priorités en ordre, définir un objectif précis et ensuite déconstruire le chemin entre le départ et l'arrivée en une suite d'actions enchainables immédiatement. Le problème n'est pas qu'on vise trop haut, mais qu'on pense qu'il faut sauter de A à Z d'un seul coup. Vois-tu souvent des maisons sans escaliers pour accéder aux étages supérieurs?
Une étape à la fois, une marche à la fois.
La différence entre «j'aimerais» et «je veux», c'est «je fais». Sans convictions, il n'y a pas d'actions, et il n'y a pas de convictions derrière de fausses envies. La seule façon d'accomplir quelque chose, c'est d'achever un premier objectif, puis un autre, et de continuer.
Pour commencer, fixes-toi un but si simple, si facile, qu'il sera impossible de ne pas le réaliser. Par exemple, quelqu'un qui a pour ambition de s'entrainer 6 jours par semaine mais qui ne va jamais au gym devrait plutôt se donner comme objectif d'y aller seulement une ou deux fois pour gagner du momentum.
C'est simple: plus l'objectif est grand, plus il semble insurmontable, plus on le surestime, plus on subit la paralysie par analyse et plus l'inaction prend le dessus.
Puis le temps passe.
Puis rien ne se passe.
La constance bat l'intensité
Le plus grand brasier est aussi celui qui se consume le plus vite.
Brûle fort, mais si tu veux perdurer, apprends à respirer. Bien rares sont les aspirations qui se réalisent du jour au lendemain. Parce qu'on a les yeux rivés sur la finalité, on se démotive rapidement, trop souvent avant d'avoir mené un projet à terme. C'est cheesy, mais ce qui en vaut la peine prend du temps. Personne ne se met en forme en une semaine.
Oublie le point final un instant. Perds l'objectif de vue, mets un pied devant l'autre, puis recommence. Chaque jour, tu enjambes les obstacles et enchaines les accomplissements.
C'est tout. Bam, si simple.
Simple, mais pas facile. Simple parce qu'il suffit d'y aller une chose à la fois, moins facile, pas difficile, parce qu'il faut prendre le temps de le faire.
Du temps, c'est tout ce qu'on a.
Je veux faire quelque chose du mien, parce que j'ai envie d'en passer du bon.