Le CIUSSS de l'Estrie-CHUS annonce qu'il atténuera, de façon graduelle, le délestage des chirurgies sur son territoire.
Plus tôt cette semaine, l'établissement de santé confirmait que le pourcentage de délestage pour les interventions chirurgicales se situe à environ 49 % au sein de la région de l'Estrie. Il espère donc améliorer cette statistique considérant l'évolution du virus sur le territoire estrien.
Avec la diminution de cas supplémentaires de COVID-19 et du nombre de personnes hospitalisées, le CIUSSS de l'Estrie-CHUS travaille actuellement sur un plan afin de répondre à la demande du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). Cette planification lui sera partagée au courant de la semaine prochaine. Rappelons que le MSSS souhaite, depuis le mois de janvier, remonter le niveau d'activités à 60 ou 70 %.
Un des objectifs est de graduellement augmenter l'accès en chirurgie en considérant les autres services à la population. C'est-à-dire des besoins encore bien présents en lien avec la situation pandémique, notamment, les centres désignés de dépistage, les cliniques désignées d'évaluation, les centres de confinement, hospitalisations et les activités de dépistages.
Selon l'établissement de santé, il s'agit d'un ajustement continuel entre les besoins de la population liés à la COVID-19 et les besoins réguliers telle la chirurgie. Il assure qu'il y aura une augmentation des opérations chirurgicales dès lundi prochain. D'ailleurs, une salle additionnelle sera disponible à l'Hôpital Fleurimont.
Depuis la mi-janvier, c'est environ 500 interventions non urgentes qui sont effectuées hebdomadairement en Estrie. Avant que le CIUSSS de l'Estrie-CHUS ne doive accentuer le nombre de délestages en raison de l'engorgement des hôpitaux, 800 chirurgies non urgentes étaient effectuées par semaine.
En date du 4 février 2021, il s'agit de 11 960 personnes qui attendent une chirurgie en Estrie.