Savez-vous décoder les mots qui se cachent derrière vos maux, que le corps ne ment jamais?
Les mots sont la première expression humaine. Seulement, à défaut de les trouver juste et d'une efficacité qui mène à une action courageuse, l'expression -oui oui- la pression qui cherche à s'extérioriser- trouvera le chemin des maux qui eux forcent à s'entendre.
(Confidence ... mes nouvelles fonctions me gratifiaient au plus haut point, sauf que... je n'arrivais plus à concilier travail et famille. On m'appréciait énormément dans l'efficacité avec laquelle je menais mon nouveau mandat, mais moi, j'avais conscience de ne pouvoir maintenir le rythme. Sauf que, les attentes, mes rêves, tout était interrelié dans mon rôle. Aussi, je commençais à faire de la haute pression, puis une infection de l'oreille interne me donna des problèmes d'équilibre et je savais... je n'en pouvais plus; trop de pression, recherche d'harmonie... notre corps ne ment jamais!)
(Confidence ... quand je commençais à le fréquenter, je n'arrivais pas à cerner ce qui clochait entre nous, il y avait un malaise insaisissable. J'ignorai ce senti subtil puisque je n'arrivais pas à identifier clairement sa source, me disant que rien n'était parfait en ce bas monde. Sauf que... je tombais malade. Un mal de jambes insoutenable à tel point que je passai plusieurs jours avec des difficultés à marcher pour finalement devoir rester étendue de longues journées incapables de me soutenir. J'étais persuadée d'avoir une maladie dégénérative. Moi qui n'avais jamais été malade, j'avais soudain des brûlements d'estomac qui se transformèrent en ulcères... cinq ans plus tard, quand notre relation s'était dégradée jusqu'à plus rien et que non seulement j'ai saisi, nommé et frôlé le suicide, j'ai compris que mon sonar interne avait cherché à m'indiquer que je ne devais « marcher » cette route et qu'il ne « digérait » pas cette relation. Mon sonar savait longtemps avant ma tête... car le corps ne ment jamais!
Une fois qu'on a bien saisi cette notion, on peut se fier tout de go à notre corps malgré l'intellect cherchant le pourquoi du comment. Le corps a cette intelligence naturelle, animale et innée, qui sait au-delà de la volonté et du désir. Il nous parle par la joie, le bien-être, mais aussi par la lassitude, le malaise. Notre chair et notre âme sont en interrelation constante et la brisure de l'harmonie de l'un influence l'équilibre de l'autre. Les malaises sont des cadeaux de notre soi profond; deuxième cri d'alarme quand le premier n'a pas été entendu, une seconde chance avant qu'il ne soit trop tard. Les Émotions ou l'énergie en mouvement que nous portons refoulée, non entendue, créera une pression interne qui mènera à la dépression... Vous savez... quand le corps dit à l'esprit : « Tu veux aller dans la direction des "il faut" "Je dois", dans la direction toute tracée... bien moi, je ne suis plus! Je reste ici! Survient ce sentiment de déchirure de l'être qui donne l'impression qu'on a beau vouloir, le corps demeure braqué et notre esprit pétrifié! » Notre corps ne ment jamais et au final c'est lui le big boss!