Le projet d'acquisition de l'Orford Express ne pourra pas aller de
l'avant pour l'instant. Michel Gaudreau, président
d'Alliance Ferroviaire d'Orford Inc., mentionne avec regret que l'offre d'achat
est devenue nulle et non avenue en raison de l'incapacité à se déclarer
entièrement satisfait de la période de vérification diligente, marquée par des
incongruités et des inexactitudes.
Selon le président, malgré l'absence d'une entente formelle en vigueur,
Alliance Ferroviaire d'Orford a continué
à travailler de bonne foi sur ce dossier, avançant même un montant de 100 000 $
sans garantie afin de maintenir les canaux de communication ouverts. Cela s'ajoute
d'ailleurs un dépôt de 100 000 $ qui avait été remis lors de la signature de
l'offre initiale en janvier 2024. Malheureusement, la partie vendeuse, Pal+, a
choisi de privilégier une approche de négociation par les voies d'avocats.
Michel Gaudreau, président d'Alliance Ferroviaire d'Orford: "Le 30
janvier 2024, une offre d'achat d'actions a été soumise à Magog et acceptée par
la partie vendeuse. Cette offre comportait des conditions précises, notamment
la satisfaction complète de la vérification diligente par l'offrant. Lors de la
rencontre du 30 avril dernier, plusieurs anomalies et incohérences ont été
révélées, nous empêchant ainsi de lever la condition de vérification diligente
qui devait être à notre entière satisfaction."
Ces anomalies ont conduit à une demande de prolongation de la période de
vérification diligente, qui a été refusée par la vendeuse, mettant ainsi fin à
l'offre initiale.
Position de l'Alliance Ferroviaire d'Orford
"Nous restons ouverts et intéressés par la sauvegarde de l'Orford
Express. Toutefois, nous affirmons que cela ne pourra se faire dans un climat
de confrontation. Depuis le début, nous avons insisté pour que cette
acquisition se réalise dans un esprit de collaboration. Pour nous, ce projet était
avant tout une initiative communautaire et non pécuniaire. Il arrive cependant
un moment où une limite est atteinte, et les droits des repreneurs doivent être
non seulement respectés, mais également considérés dans un climat de bonne foi.
Nous avons toujours agi dans l'intérêt de la communauté et avec la volonté de
préserver cet héritage régional. Dû aux discussions durant le dernier mois,
nous sommes à déposer des procédures judiciaires afin de faire respecter nos
droits, à l'heure actuelle."
Michel Gaudreau, président d'Alliance Ferroviaire d'Orford ajoute : "Nous
sommes profondément attristés par le manque de volonté de collaboration de la
part de la partie vendeuse, surtout considérant qu'on était en bonne voie
d'obtenir possiblement un support financier gouvernemental. Cependant, nous
tenons encore un brin d'espoir que nous puissions parvenir à une entente
éventuelle qui permettra de sauver l'Orford Express et de préserver ce joyau
régional. De plus, nous réitérons notre intérêt à sauver l'Orford Express, mais
nous insistons pour que cela se fasse dans un climat de collaboration et non de
confrontation. Nous espérons toujours parvenir à une entente bénéfique pour
toutes les parties impliquées. Nous avons fait des pieds et des mains pour
garder le train ici en Estrie alors que la partie vendeuse s'apprêtait à vendre
le train à un groupe américain qui allait également déplacer tous les actifs du
côté américain et ainsi mettre fin à jamais à ce joyau régional."