Je ne pouvais pas ne pas parler de cette fête des bonbons, non de la sorcière! Les efforts de sensibilisation à la saine alimentation font remettre en question certains rituels que nous avons. Plusieurs se demandent maintenant comment composer avec l'Halloween et que faire avec les bonbons amassés. Si cette question vous titille l'esprit, plus vous serez aux faits, plus vous serez en paix avec la décision que vous prendrez. Ayez confiance qu'elle sera certainement la bonne pour votre famille.
Avant de parler du contenu des bonbons, l'Halloween est d'abord une fête pour les enfants, présente dans nos mœurs depuis des générations. Avec la garderie ou l'école, même si nous aimerions garder cette fête sous le silence, c'est juste impossible.
Les faits
Le sucre excite. En fait, c'est vrai que l'on peut voir un changement de comportement important lorsque nos enfants (ou nous-mêmes) se sucrent le bec. Ce sont plutôt les agents de conservation et les colorants artificiels qui entraînent une augmentation de l'hyperactivité. Ceci est vrai pour les bonbons puisqu'ils sont en fait un concentré de sucre, de colorants et de saveurs.
Parlant d'agents de conservation, leurs effets sont très connus du monde médical et des professionnels de la santé, mais encore sous-estimés par les consommateurs. J'inclus ici les édulcorants tels que l'aspartame et le sucralose qui sont, et ce depuis 1970, toujours controversés. Certains agents sont interdits dans d'autres pays, comme le Butylhydroxyanisol (BHA) et le butylhydroxytoluène (BHT) interdits en Angleterre pour leurs effets sur le comportement et leurs caractéristiques cancérigènes.
Bref, nous ne pouvons pas affirmer que la consommation de bonbons n'est pas néfaste. Nous devons réaliser que ces ingrédients se trouvent également dans notre alimentation quotidienne pour la plupart. Une raison de plus de les éviter le plus possible. Enfin, disons la vérité, il n'y a pas de bonbons santé!
Une nouvelle réalité qui fait peur est que les bonbons sont devenus la cible de malfaiteurs en cachant des substances dangereuses ou en déguisant des médicaments en bonbons. Je crois que la question que l'on se posera d'ici peu sera est-ce que nous voulons continuer de récolter des bonbons des maisons d'inconnus ?
Sachant ceci, quoi faire? C'est une excellente question qui ne sera répondue que par vous-même.
Personnellement, nous accordons beaucoup d'importance à cette fête, mais peu aux bonbons, et ce tout au long de l'année. Ils ne sont donc pas interdits, mais pas encouragés. Je précise, les bonbons ne sont pas un trésor caché à ouvrir une fois par année, mais oui ils sont interdits au quotidien. La notion de la fréquence, donc une alimentation saine au quotidien versus une gâterie à l'occasion est enseignée chez nous.
Nos actions sont cohérentes avec nos valeurs puisque nous n'offrons pas de bonbons aux amis, mais des surprises (gomme à effacer, crayon d'Halloween, etc).
Le soir de l'Halloween, nous trions les bonbons avec eux et oui, on s'en permet quelques-uns nous-même. Ensuite, ils sont rangés et les deux ou trois jours suivants ils peuvent en prendre un ou deux selon la grosseur en guise de dessert pour un repas. Par la suite, leur consommation devient très sporadique.
Cette méthode peut ne pas convenir, voici d'autres suggestions :
- Troquer le sac de bonbons contre une autre surprise (une sortie, de l'argent, un bien).
- Visitez une maison hantée le soir de l'Halloween, la quantité de bonbons amassée et le porte-à-porte seront moins présents.
Joyeuse Halloween !