Plus de 200
adeptes de vélo de gravier (Gravel Bike) auront la chance de vivre une
aventure cycliste hors du commun en prenant part au 3e Gravel Bikepacking Challenge 500 présenté par
Argon 18, à compter de ce samedi 13 aout à Magog.
Organisé par
le groupe Endurance Aventure, le GBC 500 vise à faire découvrir la région de
l'Estrie en empruntant des routes pittoresques et peu fréquentées, dont 85 %
sont non pavées.
Les
participants devront réussir le parcours de 500 km en un maximum de 120 heures
et être autonomes en alimentation et en hébergement, tout en tirant profit
des commerces et produits locaux qui sont disponibles tout au long du trajet. L'Abbaye
Saint-Benoît-du-Lac, Les Bleuets bio Marquis, la Cantine du Lac (coup de cœur
des cyclistes en 2021) et La Pinte font partie des endroits qui seront visités
par les participants.
Une nouveauté
importante cette année : l'ajout d'un parcours «allégé» de 250 km pour
permettre à un plus grand nombre de cyclistes d'y prendre part.
Autre
nouveauté : le départ sera donné au parc des Braves du centre-ville de Magog
ce samedi, entre 8 h et 10 h. Les participants s'élanceront par vagues de dix,
selon la formule contre-la-montre.
Le premier départ
de la journée devrait d'ailleurs retenir l'attention grâce à la présence du
Britannique Mark Beaumont, qui a bien l'intention de compléter le trajet de
500 km sans arrêt et de battre le record du parcours (19 h) établi par Bruno
Langlois en 2020. L'athlète de 39 ans a réalisé plusieurs exploits
d'endurance durant sa carrière, dont le record Guinness pour le tour du monde
le plus rapide en vélo (29 000 km en 79 jours) établi en 2017.
L'Olympienne
Lyne Bessette, qui détient le record féminin du 500 km (22 h en 2021)
accompagnera Mark Beaumont au départ de la première vague.
Le récent
gagnant du triathlon extrême CanadaMan/Woman de Lac-Mégantic, Antoine
Jolicoeur-Desroches, pourrait également prendre le départ du 500 km.
Parmi les
autres participants bien connus en région, soulignons la présence du Magogois
Christian Vachon, qui tentera de compléter le parcours «non-stop» en moins de
24 heures, et celle de l'entraineur de ski Serge Dugas, qui, à 70 ans, avait
complété l'an dernier les 500 km en 38 heures.
Cinq jours pour découvrir la région
Bien que les
cyclistes les plus rapides soient ceux qui retiennent davantage l'attention au
GBC, il faut noter qu'environ 80% des participants prendront entre deux et cinq
jours pour compléter leur parcours.
Ils auront le
choix de vivre cette aventure en solo ou en duo, dormant dans des campings
(tout en transportant le matériel nécessaire) ou passant la nuit dans des
auberges, B&B ou autres.
Créé en 2020
durant la pandémie, le GBC 500 visait à l'époque à faire découvrir les
commerces locaux à une nouvelle clientèle, tout en respectant le contexte
sanitaire.
L'édition
2022 se déroulera à nouveau dans cet esprit de découverte, avec des points
de contrôle qui sont situés stratégiquement chez des producteurs
agroalimentaires, des restaurants ou encore des entreprises qui se distinguent
par leur caractère unique.
Le parcours de
250 km se déroulera principalement sur le territoire de la MRC de
Memphrémagog, mais touchera aussi les MRC de la Pommeraie, de la Haute-Yamaska
et du Val Saint-François. Pour le parcours de 500
km, on ajoutera les MRC de Sherbrooke et de Coaticook parmi les territoires
visités.
Toutes les
arrivées se feront au Vélo Café Endurance Aventure, quartier général de
l'évènement.
Quelques notes
Il sera
possible de suivre en temps réel les athlètes du GBC 500 présenté par Argon
18 grâce à une application de géolocalisation...
En plus de
découvrir des paysages grandioses à couper le souffle, les participants
doivent s'attendre à de nombreuses descentes et montées. Le parcours de 250
km totalise plus de 3000 mètres de dénivelé, alors que le trajet de 500 km
affiche un total de 5500 mètres.
Des vétérans
des sports d'endurance comme Roger Girard, Linda Gagnon, Francine Marcoux,
Michel Hamel et Brigitte Benoît font partie de la liste des inscrits. Le
président d'Argon 18, Martin Le Sauteur, sera aussi sur la ligne de départ
pour une troisième année consécutive. Il roulera en compagnie de sa
conjointe Marie Péloquin...
Étant sans
contredit un exploit sur le plan physique, le GBC 500 représente
parallèlement tout un défi sur le plan logistique. Les cyclistes doivent en
effet prévoir des vêtements pour faire face à différentes conditions
météo, être capables d'effectuer des réparations sur leur vélo en cas de
bris et transporter suffisamment d'eau et de nourriture pour se débrouiller
entre les points de ravitaillement. Tout ça, en voyageant le plus «léger»
possible sur des chemins de campagne...
Un système
d'éclairage et des piles en bon état sont également indispensables pour ceux
qui souhaitent rouler de nuit...