Symboles de notre féminité, les seins sont l’objet de toute notre attention. Et quand ils nous déplaisent, cela peut parfois devenir obsessionnel. Une augmentation mammaire vise à modifier une poitrine qui ne vous satisfait pas au moyen d’implants. Des femmes de tout âge et pour diverses raisons l’envisagent et passent à l’acte avec succès. Mais ce choix consenti et très personnel doit être motivé dans la mesure où il est irréversible et qu’il comporte, comme toute intervention chirurgicale, certains risques. Il faut donc une bonne préparation mentale en amont. Quelles sont donc les bonnes questions à vous poser avant de prendre votre décision ?
Cap sur vos objectifs
- Vous êtes complexée et vos seins ont une incidence psychologique importante dans votre vie de femme ?
- Vous souhaitez améliorer votre silhouette après plusieurs grossesses ou un amaigrissement important ?
- Vous voulez raffermir vos seins après un accouchement ou avec l’âge ?
- Vous souffrez d’une asymétrie ?
- Vous avez dû subir une ablation de la poitrine à la suite d’un cancer et souhaitez une reconstruction mammaire ?
- Vous trouvez vos seins trop bas ? Trop petits ?
Les motifs de ce traitement esthétique vous sont personnels, mais vous devez les exposer clairement à votre médecin afin d’appréhender avec lui toutes les composantes du problème et les solutions proposées.
L’opération consiste en effet à introduire des prothèses sous les glandes mammaires ou le muscle pectoral, rien d’anodin ! Au Canada, seules les prothèses sous forme de solution saline ou de gel de silicone sont autorisées. Si leur fabrication est contrôlée, les risques subsistent néanmoins. Et le choix de votre chirurgien reste primordial pour une augmentation mammaire dans le respect des plus hauts critères de qualité.
Quels sont les risques ?
Si vous êtes en droit d’attendre des seins naturels et une approche sur mesure, ne manquez pas de vous renseigner sur les risques encourus.
Comme pour toute intervention chirurgicale, vous n’êtes pas à l’abri d’une complication, même si celles-ci restent très exceptionnelles :
- La contracture capsulaire est une sorte de membrane fibreuse qui se forme autour de l’implant pour isoler le corps étranger et nous protéger. Sauf qu’elle peut s’épaissir au point d’en devenir douloureuse et prendre une forme inesthétique qui nécessitera une autre intervention.
- Une infection cutanée soignée au moyen d’antibiotiques. L’ulcération, très rare, conduira à retirer la prothèse.
- Un rétrécissement du sein ou un durcissement, une sensibilité accrue du mamelon.
- Une rupture d’implant. Si votre prothèse contient une solution saline, elle se répandra sans aucun danger dans votre corps. S’il s’agit d’implant en silicone, on vous fera un examen pour appréhender la conduite à tenir.
Pour bien peser les avantages et les inconvénients, posez la question de savoir si vos implants sont garantis à vie. Serez-vous obligée de consulter votre médecin ? À quel rythme ? Pourrez-vous allaiter votre enfant ? Ne vaut-il pas mieux attendre que vous ayez eu tous vos enfants ? Vos prothèses seront-elles gênantes pour vos futures mammographies ?
La plupart des réponses seront satisfaisantes, mais vous permettront de bien faire le tour de la question.
Vous êtes prêtes ? Dernier point : les suites opératoires
Forcément, les premiers jours ne seront pas une partie de plaisir. Renseignez-vous bien sur la conduite à tenir pour ne pas paniquer une fois rentrée chez vous. Ecchymoses, douleurs, interdiction de lever les bras ou de soulever du poids, de s’exposer au soleil un certain temps font partie des conséquences immédiates de l’intervention.
Le mieux vivre peut largement dépasser des effets secondaires possibles que la médecine peut prendre en charge. L’essentiel est que vous restiez convaincue du bien-fondé de votre décision.