J'ai eu une discussion avec des collègues cette semaine sur le volet nutrition et gestion des saines habitudes de vie de notre entreprise. Après avoir couvert différents sujets tels que la perte de poids, le manque d'énergie, la performance sportive et j'en passe, mon collègue Jérôme a avancé la réflexion suivante : « Dans le fond, peu importe l'objectif, ça revient toujours à manger moins d'aliments transformés. » Et bien voilà une très bonne façon de mieux manger sans se casser la tête, en effet !
À une époque où la perte de poids est devenue un marché de vente de livres, de produits et d'abonnements Web, la simplification de l'alimentation n'est pas très payante. Comme notre cher Albert Einstein le disait si bien : « Le génie est de simplifier un concept complexe et non de complexifier un concept simple. » En tant que professionnels de la santé, mon équipe et moi avons un devoir éthique d'éducation et de simplification. La nutrition étant souvent bien complexe pour rien, attardons-nous au plus haut niveau de simplification possible en parlant des produits transformés.
Un produit est dit transformé lorsque celui-ci doit être modifié par l'action humaine avant d'être vendu sur le marché. Ils regroupent plus souvent les produits vendus au centre de l'épicerie et/ou les produits contenant une liste d'ingrédients. Après tout, il est plutôt logique qu'un aliment contenant plusieurs ingrédients soit transformé puisque Dame Nature n'a pas encore développée ses talents de cuisinière. Ces produits sont souvent riches en énergie, sucre, gras, sel et ont souvent une valeur nutritive basse.
Et comme si ce n'était pas suffisant, notons aussi la classe des ultra-transformés qui regroupe, entre autres :
• Boissons gazeuses
• Pâtisseries
• Plusieurs repas surgelés
• Plusieurs céréales à déjeuner
• Une bonne partie du menu des restaurants rapides
• Etc.
En sommes, les ultra-transformés regroupent pas mal ce que le petit diable sur votre épaule vous invite à manger le soir en regardant La Voix. Plutôt évident que vous ne devriez pas en avoir chez vous n'est-ce pas? Par contre, les aliments transformés peuvent être plus sournois et se classer dans la catégorie Je ne suis pas sûr si je devrais en manger ou même la catégorie C'est bon pour moi, c'est écrit sur la boite. De cette catégorie nous compterons :
• Plusieurs pains et pâtes
• Plusieurs produits laitiers (surtout les sucrés)
• Batônnets de poisson ou de poulet
• Plusieurs céréales à déjeuner
• Encore une fois plusieurs choix du menu des restaurants rapides
En sommes, regardez un peu ce que vous avez mangez jusqu'à maintenant aujourd'hui ou hier. Si la moitié et plus de ce que vous avez mangé se classe dans les aliments transformés ou ultra-transformés, vous pourriez faire quelques liens avec votre poids, votre énergie, vos performances sportives ou celles au travail. Minimiser les longues listes d'ingrédients et maximiser sa santé, c'est plus simple qu'on le pense !
Pierre-Olivier Pinard B.sc.
Kinésiologue certifié en médecine fonctionnelle, président directeur général Kin Impact