L'année 2018 tire à sa fin et déjà, je suis optimiste face à l'année 2019 concernant un sujet bien précis, soit celui de la conscientisation de l'alimentation et du mode de vie, ainsi que de leurs effets sur la santé. Plus particulièrement, je ciblerais le sujet de la toxicité dans notre alimentation. J'ai déjà effleuré ce sujet dans cet article.
Trois histoires à vous raconter
Pour étoffer mon point, j'ai trois histoires à vous raconter. Dans deux cas, les sujets ont été abordés par des médias traditionnels alors qu'auparavant, ces sujets étaient tabous, ignorés ou considérés comme extrémistes.
Dans l'émission l'Épicerie, on a abordé le sujet du glyphosate qui se retrouve dans des produits céréaliers. J'ai survolé les problèmes de cet ingrédient dans cet article.
Bien que ça fasse des années qu'on en parle, lorsque cette information devient Mainstream (info courante et dominante), tout à coup, ça devient beaucoup moins extrémiste d'en parler et plus alarmant. Cette prise de conscience est très positive quant à la santé biochimique des gens qui a une incidence sur beaucoup de problèmes métaboliques.
Une dinde bien enveloppée
La deuxième histoire a été racontée dans une émission de radio la semaine dernière. Pendant cette émission, l'animateur recevait un chef cuisinier qui parlait de recettes pour Noël. Le chef cuisinier a suggéré d'envelopper la dinde dans du papier d'aluminium et ensuite dans du papier Saran Wrap.
L'animateur de radio a tout de suite demandé : « Est-ce que l'aluminium pourrait pénétrer dans la viande en faisant une telle chose? » Le chef a tourné la situation à la blague en disant que de nos jours, on boit de l'eau qui contient des antidépresseurs, comme si c'était normal. J'ai été agréablement surprise par le commentaire très pertinent de l'animateur et un peu déçue de la réponse du chef.
Je me dis que 2019 sera peut-être une année de prise de conscience encore plus forte sur l'aspect de la toxicité environnementale qui se rattache directement à notre alimentation.
Une histoire plus personnelle
Finalement, j'ai une troisième et dernière histoire. Celle-ci me concerne. À la maison, j'utilise uniquement des poêles en fonte car je veux éviter l'antiadhésif des poêles qui, oui, a un niveau de toxicité qui est « acceptable » par les autorités mais pas pour moi, donc, je désire les éviter.
Or, dernièrement, j'ai voulu m'acheter un item de cuisine et j'étais incapable de le trouver sans antiadhésif. Le vendeur m'a dit que les gens n'aiment pas quand ça colle. Je comprends bien. Un jour, j'aurai peut-être l'air moins extraterrestre avec cette requête. Peut-être même que le marché changera en 2019 dû à une belle prise de conscience qui est bien enclenchée et qui semble même s'accélérer.
Bonne année 2019!
Marie-Soleil Samson, services de naturopathie à Sherbrooke et à distance