Principe # 3 : Suscitez le vif désir
de faire ce que vous proposez.
À une époque de ma vie, j'ai beaucoup
pratiqué ce beau sport reposant, s'il en est un, ou avec mon père ou avec des
amis et ce à bien des endroits différents. Les poissons semblent avoir des
goûts particuliers selon certaines rivières ou lacs. Ce n'est pas la même pêche
à Cuba que dans le Nord du Québec ou à Prince Rupert, au nord, de la
Colombie-Britannique. Oh que non!
Il faut donc savoir adapter les « agrès », ou
les appâts, si vous préférez, au goût du
poisson n'est-ce pas?
Excusez ma comparaison, mais c'est la même
chose pour nous les humains :
Il faut utiliser la bonne et la meilleure
tactique pour réussir notre pêche.
MAIS
QUELLE EST-ELLE ?
Pourquoi parlons-nous toujours de ce que nous désirons? Évidemment, chacun
s'intéresse, tout comme nous, à ce
qu'il désire. C'est pourquoi la seule façon d'influencer son voisin c'est de
lui parler de ce qu'il veut et de lui montrer qu'il peut l'obtenir, et ce pour
son bien-être.
Le professeur Harry A. Overstreet, dans
son livre L'Art d'influencer la conduite humaine, déclare : «
L'action naît de nos désirs fondamentaux. Et le meilleur conseil qu'on puisse
offrir à ceux qui désirent influencer les autres, aussi bien dans les affaires,
dans la politique, que dans l'enseignement ou la famille, c'est, avant tout, d'éveiller chez eux un ardent désir. » Et
il ajoute : « Celui qui peut réaliser cela s'attache tous les
concours et toutes les sympathies, il
connaîtra le succès. Celui qui en est incapable demeurera pauvre et solitaire. »
Bon, résumons cette partie d'une importance capitale : Le secret du succès, s'il existe, c'est la
faculté de se mettre à la place de l'autre et de considérer les choses de son
point de vue autant que du nôtre. »
MISE
EN GARDE
Considérer le point de vue d'autrui
pour susciter en lui le vif désir de faire ce que vous proposez ne doit pas
être interprété en termes de manipulation où la personne serait amenée à agir
dans votre propre intérêt contre le sien. Dans toutes négociations les deux
parties doivent être gagnantes.
Mettez donc en pratique ce Principe # 3 de
Dale Carnegie et tenez-moi au courant de
vos succès.
Passons à un autre Principe d'une
importance aussi majeure que les trois AUTRES que nous avons vus à date
soit le :
INTÉRESSEZ-VOUS
RÉELLEMENT AUX AUTRES
Les gens ne songent pas à vous. Ils ne
songent pas à moi. ILS SONGENT À EUX-MÊMES. Ils pensent à eux matin, midi et
soir.
Savez-vous quel est le mot le plus
fréquemment employé au cours des conversations téléphoniques? Vous avez deviné...
C'est le pronom « je » et ensuite vient le « moi ». Ça vous
étonne?
D'où mon affirmation : Vous vous
ferez plus d'amis en deux mois en vous intéressant sincèrement aux autres que
vous ne pourriez en conquérir en deux ans en vous efforçant d'amener les autres
à s'intéresser à vous.
Alfred Adler a écrit un livre intitulé Le
Vrai Sens de la vie où il dit : « L'individu
qui ne s'intéresse pas à ses semblables est celui qui rencontre le plus de
difficultés dans l'existence et nui le plus aux autres. »
MAIS
CE N'ÉTAIT PAS LE CAS DE « LA POUNE »
Vous ne la connaissez pas? C'est tout à
fait normal. Ça prend des gens dans la cinquante, même dans la soixantaine,
pour savoir qui était cette « LA POUNE ». Je vous en parle tout de
suite.
Pour la petite histoire, Rose Ouellette,
son vrai nom, adopte son nom de scène de La Poune
dans les années vingt. Le reportage d'un certain Claude Desbiens souligne que les
critiques ont longtemps méprisé Rose Ouellette parce qu'elle jouait du
burlesque.
L'artiste passait outre et,
douce revanche, alors que les années s'écoulaient, La Poune a reçu de nombreux hommages tant
de ses pairs que du public. Elle était même « la reine du Québec »...Et
elle passa à travers les âges pour en venir à avoir même des émissions
populaires à la télé, autant à Radio-Canada qu'a TVA.
En 1993,
à l'âge vénérable de 90 ans, Rose Ouellette annonce qu'elle prend sa
retraite. Elle s'est finalement
éteinte 14 septembre 1996, à l'âge vénérable de 93 ans.
Pourquoi je vous parle donc de LA POUNE?
Elle avait toujours en bouche, cette phrase qui la caractérisait : «
J'aime mon public et mon public
m'aime. » Avez-vous remarqué qu'elle a mis son public en premier? N'est pas
là la façon d'être aimé, d'être adulé?
LA POUNE n'était certes pas la personne
suivante décrite par Alfred Adler, ci-haut, soit : « L'individu qui ne s'intéresse pas à ses semblables est celui qui
rencontre le plus de difficultés dans l'existence et nui le plus aux
autres. » Oh que non!
UNE
RELANCE...
Ici je me permets de vous répéter une
nouvelle fois mon affirmation du début : vous vous ferez plus d'amis en deux mois en vous intéressant
sincèrement aux autres que vous ne pourriez en conquérir en deux ans en
vous efforçant d'amener les autres à s'intéresser à vous.
UN
TRUC, PARMI TANT D'AUTRES, POUR VOUS
Voici des années que je note sur un carnet
les anniversaires de mes ami(e)s et connaissances. Je les appelle toutes et tous le jour de leur
anniversaire. Un décompte? Plus ou moins quatre cents. À présent ils attendent
mon appel normalement tôt en matinée. Si je tarde dans la journée à ce faire,
ils s'inquiètent. HA! HA! HA! Et mes souhaits sont toujours les mêmes :
Bon anniversaire à toi et que la santé te soit en partage à jamais. De plus
j'ajoute : Et si je te prédécède tu penseras à moi. C'est mon
égo qui se manifeste. HA! HA! HA!
CONCLUSION
Pour moi, c'est ma façon de démontrer l'un
de mes intérêts et surtout mon admiration sincère à autrui. Ce qui me permet de
gagner la sympathie de gens.
Et surtout, pensons bien que comme tous
les principes de relations humaines et témoigner de l'intérêt à autrui doit
être appliqué avec une TOTALE
sincérité. N'oublions pas que les deux parties en présence doivent être
gagnantes : Celle qui exprime sa sollicitude et celle à qui elle
s'exprime.
Résumons le tout : Si vous voulez
être aimés, obtenir l'amitié des gens, aider les autres en vous aidant
vous-mêmes, voici le GRAND principe à appliquer : intéressez-vous
réellement aux autres.
À la semaine prochaine! Entretemps
pourquoi de ne pas SOURIRE?
P.S. Je vous rappelle que Dale Carnegie
est mon maître à penser dans le domaine de comment se faire des amis.