Chaque jour, tout près de 10 000 véhicules circulent à l'entrée de la ville de Magog dans le secteur de la sortie 118 de l'autoroute 10. Hier soir, une centaine de personnes se sont réunies au centre communautaire pour imaginer un nouveau projet de développement.
Les diverses propositions des citoyens ont permis au conseil municipal de connaître leurs attentes et de s'assurer que les consensus soient dans le nouveau plan d'urbanisme, lequel sera rendu public en 2020.
« Nous avons l'habitude de consulter les citoyens sur un projet précis, a indiqué la mairesse de Magog, Vicki-May Hamm. Cette fois, nous avons fait l'inverse en les consultant sur le développement d'un secteur donné pour savoir ce qu'ils souhaitent, ou non, voir à cet endroit. »
La zone à l'étude comprenait les terrains situés en périphérie du chemin de la Rivière-aux-Cerises (entre l'autoroute et la municipalité d'Orford) et ceux situés sur la rue Merry Nord, au sud de l'autoroute.
« Notre mission est d'offrir aux citoyens des services de qualité et un milieu de vie agréable, a souligné le directeur général de la Ville de Magog, Jean-François D'Amour. Une telle démarche nous donne des indicateurs importants qui nous permettent de mieux cibler notre plan de développement et, ultimement, de prioriser nos interventions. »
Durant ce rassemblement, plusieurs éléments ont été abordés tels que la présence d'un axe autoroutier, d'un milieu humide, de cours d'eau, de lignes électriques, d'un gazoduc et de l'absence de réseaux d'aqueducs et d'égouts. Certaines personnes ont par ailleurs proposé l'intégration architecturale avec le milieu environnant de tout futur bâtiment, la mise en place d'un stationnement incitatif, le prolongement des réseaux piétonniers et cyclables pour favoriser le transport actif, et la liste s'étire encore.
La mairesse de Magog Vicki-May Hamm a qualifié l'expérience de positive et elle a indiqué que cette consultation auprès de la population sera prise en considération lors de l'élaboration de la Politique de participation citoyenne de la Ville de Magog. Plus de détails seront à venir en février sur ce projet, qui se fait en collaboration avec une équipe du Département de science politique de l'Université de Sherbrooke.