Nous vivons sur
la terre en tant qu'êtres humains, dans un corps qui a des besoins très
spécifiques. Lorsque ces besoins sont
comblés, notre corps contribue pour une large part à notre bonheur.
Or, avec un style de vie de moins en moins
respectueux du corps, les gens en
parfaite santé physique, mentale, émotionnelle et spirituelle sont devenus une
telle rareté que nous devrons bientôt les conserver dans un musée pour montrer
à nos enfants que cette possibilité a déjà existé!
Un corps en
santé et plein de vitalité nous permet les rêves les plus fous et les
expériences les plus riches ! Un corps malade, souffrant, faible, épuisé
ou rempli d'anxiété jette sur nos vies un voile très sombre.
Comment se
fait-il que la maladie, ou même juste les inconforts de toutes sortes, aient
pris une telle ampleur? C'est que nous avons développé des habitudes de vie qui
ne nous servent pas. Si elles nous servaient, l'exception serait la maladie et
non la pleine santé.
Mais nous nous
sommes habitués à l'absence de pleine santé et nous croyons que nous sommes
impuissants face à cette vague de maladies et mal-êtres. Pourtant, de petits
changements d'habitudes et d'attitudes peuvent apporter des changements significatifs.
Le problème est que c'est très difficile de changer des habitudes.
Et là est la
clé de tout : nous sommes des êtres d'habitudes, nous nous sommes habitués à vivre très en-deçà
de nos réelles capacités de vitalité et de joie.
Nous avons oublié
que ce n'est pas naturel que la maladie soit aussi répandue. Or, pour changer
cela, il faut prendre action, tous les jours, de façon constante jusqu'à ce
qu'une nouvelle habitude meilleure pour nous, soit établie sans qu'on se
demande si ça nous tente ou pas.
Faisons un
parallèle entre le principal véhicule de notre vie (notre corps) et un
autre véhicule (notre voiture) et examinons nos habitudes face à ces deux
véhicules.
La voiture pour
bien fonctionner a des besoins très spécifiques : du carburant (sa forme
de nourriture), de l'huile pour la lubrification, de l'attention aux bruits et
comportements inhabituels qui nous indiquent la nécessité de réparations et
enfin l'entretien régulier qui permet de déceler les problèmes cachés avant
qu'ils ne prennent de l'ampleur. Si on ajoute à cela la prévention (comme les
traitements antirouille), nous avons rencontré nos responsabilités face à la
voiture. Ce n'est pas une garantie absolue qu'elle ne brisera jamais mais nous
avons fait notre part et les risques sont grandement diminués.
Le corps humain
a aussi ses besoins très spécifiques mais plus nombreux et infiniment plus complexes :
de l'oxygène qui représente 50% de ce qui nourrit nos cellules, de l'eau douce
et propre, une nourriture adaptée au corps humain, c'est-à-contenant des
nutriments (de l'énergie) et s'accordant avec notre capacité de digestion et
d'élimination, un équilibre entre mouvements et repos, une posture adéquate,
liens émotionnels sains, et bien plus encore.
Si nous
examinons nos façons d'agir avec notre voiture et avec notre corps, nous
réalisons rapidement que nous prenons un bien meilleur soin de notre voiture
que de notre corps!
Nous ne prenons
pas tous un soin maximal de notre voiture mais il ne nous viendrait pas à
l'idée d'ajouter par exemple du sucre blanc à notre essence. Pas plus que nous n'augmenterons le volume de
la radio afin d'éviter d'entendre le bruit suspect du moteur en espérant que ça
va se régler tout seul.
Or ce qui nous
apparaît une évidence pour notre voiture (respecter ses besoins de voiture),
n'est plus si évident pour notre corps qui pourtant devrait être notre
priorité!
Nous pouvons discuter
longuement de qui a raison ou tort dans notre façon de vivre, mais une chose
est sûre : celui qui a le dernier mot est le corps.
La maladie a
toujours été présente dans la condition humaine et le sera probablement
toujours, mais quand sa fréquence et sa gravité augmentent de façon dramatique,
il nous faut revenir à la base : apprendre à connaître les besoins du corps,
apprendre à respecter ces besoins et établir de nouvelles habitudes en ce
sens. Même si nous ne sommes pas experts
dans l'art de prendre soin du corps, nous avons tous une idée d'une nouvelle
habitude à intégrer qui sera bénéfique pour
nous. Nous avons deux
choix : décider avant la maladie et aider à la prévention ou attendre que
le corps se détériore et espérer que les dégâts ne seront pas trop lourds.
Il y a des
outils de mieux-être, dont je vous reparlerai dans la deuxième partie, mais
nous devons d'abord décider d'intégrer de nouvelles habitudes plus bénéfiques
et les pratiquer, les pratiquer ...et
encore les pratiquer!