Bonjour!
Malheureusement
les guerres, de tous les azimuts continuent certes, vu notre bon coeur,
à nous préoccuper. Mais la
vie se doit de continuer chez nous, au Québec. Allons donc de l'avant !
Voilà pourquoi je vous présenterai, plus à fond, cet homme exceptionnel
qu'est Dale Carnegie. Par la suite nous entreprendrons notre conquête
de son savoir.
D'ailleurs la semaine dernière je vous laissé avec la liste complète de ses livres et réalisations.
DALE CARNEGIE, D'OÙ SORT-IL?
Il est né en novembre 1988 et décédé en 1955. Mais que de chemin parcouru entre ses deux dates. Oh que oui !
L'histoire
personnelle de Dale Carnegie est surprenante. Né dans un milieu
défavorisé à Maryville, dans le Missouri,
aux États-Unis, Dale Carnegie a d'abord travaillé dans la ferme
familiale. Il a rejoint par la suite les rangs des orateurs les plus
persuasifs et des chefs d'entreprise les plus respectés, et compte
aujourd'hui parmi les auteurs internationaux à succès. Plus
de 40 millions d'exemplaires des livres de Dale Carnegie dont « Comment se faire des amis »
et « Triomphez de vos soucis, vivez que diable ! »
ont été imprimés en 37 langues. Et dans la foulée, ce sont plus
quarante millions de personnes qui ont été inspirées par les pratiques
et les valeurs intemporelles qui y sont illustrées.
MOMENT DÉTERMINANT DANS MA VIE
En
ces temps mémorable j'étais copropriétaire, avec le Dr. Paul McMahon,
d'une compagnie de distribution de produits pharmaceutiques à
Sherbrooke. J'étais
flamboyant, arrogant disons « baveux » même...Le personnel (50
personnes) me craignait. Je me présentais au bureau en
empereur.
Diane,
mon adjointe, me dit un jour où j'arrivai au bureau TOUT SOURIRE ET DE
BONNE HUMEUR : « J'ai un commentaire à te faire. Réalises-tu que tu
donnes le TON à nos journées? »
« Et moi de répondre : Comment ça? »
« Quand
tu es souriant et de bonne humeur nous sommes soulagés et nous avons le
goût de travailler. Quand tu as ton air bête, qui te va bien, c'est la
crainte
et la nervosité. » Suite à cette remarque je n'ai pas radicalement
changé. CHASSEZ LE NATUREL...IL REVIENT AU GALOP...mais je me suis
amélioré graduellement. Et j'espère de continuer ainsi malgré mon âge
vénérable.
Vous
avez plus d'influence par votre attitude, que vous ne le pensez, sur
les gens qui vous entourent. Changez votre façon de faire et vous
changerez votre
entourage à la maison, au travail et dans votre milieu social.
Diane m'a donné une leçon de vie que
je m'efforce de suivre à la lettre. Je dois vous avouer, avec gêne, qu'il m'est arrivé de flancher
assez souvent au cours de ma longue carrière...Et de me reprendre aussi toutes les fois qu'il le fallait !
Oh que oui !
OÙ VAIS-JE AINSI AVEC MES GROS SABOTS
Monsieur Carnegie nous dit : « Si vous voulez récolter du miel, ne bousculez pas la ruche. »
Ce
qui veut dire que la critique est vaine parce qu'elle met l'individu
bousculé sur la défensive et le pousse plutôt à se justifier. La
critique est dangereuse
parce qu'elle blesse l'amour-propre et qu'elle provoque la rancune.
Hans Seyl, un psychologue célèbre dit : « Autant nous sommes avides
d'approbation, autant nous redoutons le blâme. »
D'où le : « Ne juge pas si tu ne veux pas être jugé. » OUPS! C'est plus simple à dire qu'à faire, n'est-ce pas ?
Comment attaquer cette situation ? En commençant par nous corriger nous-mêmes.
Et voilà!
Quand nous nous adressons à un être humain,
dont moi, rappelons-nous que nous ne parlons pas à un être logique, nous parlons à un être chargé d'émotions,
orgueilleux et rempli d'amour propre.
Le
secret de Dale Carnegie pour enrayer cet humain : « Je ne veux
critiquer personne et dire tout le bien que je sais de chacun. » Et
j'ajoute, qu'il y en
a dans toute personne. Il ne faut que se donner la peine de le trouver.
Le faisons-nous ?
MA PREMIÈRE CONCLUSION
Au
lieu de condamner les gens, essayons de les comprendre. Essayons de
découvrir la raison de leurs actions. C'est beaucoup plus profitable et
agréable que
de critiquer. De plus ça nous rend tolérants, compréhensifs et bon.
N'est-il pas vrai que tout savoir c'est tout pardonner ?
Dieu lui-même (ou en qui vous croyez) attend à la fin de nos jours pour nous juger.
De quel droit le ferions-nous avant ?
LA FINALE
Carnegie
nous laisse un texte savoureux de W. Livingstone Larned : Les pères
oublient. Nous pourrions ajouter de nos jours : Les mères oublient.
La semaine prochaine nous attaquerons le PRINCIPE 2 de Dale Carnegie : Complimentez honnêtement et sincèrement
On se retrouve bientôt...si Dieu le veut. Amen!Un père oublie
Écoute, mon fils : je dis ça pendant que tu dors, une petite patte
froissée sous ta joue et les boucles blondes collantes mouillées sur ton
front humide. Je suis entré seul dans ta chambre. Il y a quelques
minutes à peine, alors que j'étais assis en train
de lire mon article dans la bibliothèque, une vague étouffante de
remords m'a submergé. C'est avec culpabilité que je suis venu à ton
chevet.
Il y a des choses auxquelles je pensais, mon fils : j'avais été en
colère contre toi. Je t'ai grondé alors que tu t'habillais pour l'école
parce que tu t'étais contenté de tamponner ton visage avec une
serviette. Je t'ai reproché de ne pas avoir nettoyé
tes chaussures. J'ai crié avec colère lorsque tu as jeté certaines de
tes affaires par terre.
Au petit-déjeuner, j'ai aussi trouvé à redire. Vous avez renversé
des choses. Vous avez avalé votre nourriture. Vous posez vos coudes sur
la table. Vous étalez du beurre trop épais sur votre pain. Et alors que
tu commençais à jouer et que je me dirigeais
vers mon train, tu t'es retourné et tu as agité la main et tu as appelé
: « Au revoir, papa ! et j'ai froncé les sourcils et j'ai dit en
réponse :
« Retenez vos épaules ! »
Puis tout a recommencé en fin d'après-midi. En remontant la route,
je t'ai aperçu, à genoux, en train de jouer aux billes. Il y avait des
trous dans tes bas. Je t'ai humilié devant tes petits amis en te
conduisant devant moi jusqu'à la maison. Les bas
étaient chers et si vous deviez les acheter, vous seriez plus prudent !
Imagine ça, mon fils, de la part d'un père !
Te souviens-tu, plus tard, lorsque je lisais dans la bibliothèque,
comment tu es entré timidement, avec une sorte d'air blessé dans les
yeux ? Quand j'ai levé les yeux sur mon journal, impatient de cette
interruption, vous avez hésité à la porte. "Qu'est-ce
que vous voulez?" J'ai craqué. Tu n'as rien dit, mais tu as couru d'un
pas tumultueux, tu m'as jeté tes bras autour du cou et tu m'as embrassé,
et tes petits bras se sont serrés avec une affection que Dieu avait
fait fleurir dans ton cœur et que même la négligence
ne pouvait flétrir.
Et puis tu es parti, montant les escaliers en crépitant. Eh bien,
mon fils, peu de temps après, mon papier m'a échappé des mains et une
peur terrible et nauséabonde m'a envahi. Qu'est-ce que l'habitude m'a
fait ?
L'habitude de critiquer, de réprimander, c'était ma récompense pour
toi d'être un garçon. Ce n'était pas que je ne t'aimais pas ; c'est que
j'attendais trop de la jeunesse. Je te mesurais à l'aune de mes propres
années.
Et il y avait tellement de choses bonnes, fines et vraies dans
votre caractère. Votre petit cœur était aussi grand que l'aube elle-même
sur les larges collines. Cela a été démontré par votre impulsion
spontanée de vous précipiter et de m'embrasser pour
me souhaiter une bonne nuit. Rien d'autre n'a d'importance ce soir, mon
fils. Je suis venu à ton chevet dans l'obscurité, et je m'y suis
agenouillé, honteux !
C'est une faible expiation ; Je sais que vous ne comprendriez pas
ces choses si je vous les disais pendant vos heures d'éveil. Mais demain
je serai un vrai papa ! Je serai avec toi, je souffrirai quand tu
souffriras et je rirai quand tu ris. Je me mordrai
la langue quand des mots impatients viendront. Je continuerai à répéter
comme s'il s'agissait d'un rituel : « Ce n'est qu'un garçon, un petit
garçon !
J'ai peur de vous avoir visualisé comme un homme. Pourtant, comme
je te vois maintenant, mon fils, froissé et fatigué dans ton berceau, je
vois que tu es encore un bébé. Hier, tu étais dans les bras de ta mère,
la tête sur son épaule. J'en ai trop demandé,
trop.
-W. Livingston Larned