Une
question bien simple?
Pouvez-vous
être certain d'avoir raison ne fût-ce que cinquante fois sur cent ? Alors,
pourquoi affirmer aux autres que, EUX, sont dans l'erreur ?
ICI,
ENCORE ET ENCORE, N'OUBLIEZ PAS QUE JE M'ADRESSE AUTANT À VOUS QU'À MOI. Je
vous annonce donc que je ne suis pas aussi fin finaud que je voudrais
l'être...HA! HA! HA! J'ai encore du chemin à faire pour emboîter le pas avec Dale
Carnegie. Oh, que oui!
Donc,
vous pouvez faire comprendre à l'autre qu'il se trompe, par un regard, une
intonation, un geste, aussi éloquemment que par des mots. Et si vous lui dites
qu'il a tort, croyez-vous ainsi l'amener à penser comme vous ? Never...vous avez
frappé un coup direct à son intelligence, à son jugement, à son amour propre.
Il ripostera, mais cela ne l'amènera pas à modifier son opinion. Pas du tout!
Socrate
répétait à ses disciples à Athènes : Je ne sais qu'une chose : c'est
que je ne sais rien.
Je
n'ai pas la prétention de me croire supérieur que Socrate, non vraiment non,
c'est pourquoi j'ai cessé de dire aux gens qu'ils ont tort. Et je m'en réjouis.
Mais je m'en attriste chaque fois que je m'emporte...quand ça
arrive...encore.
Si
quelqu'un vous affirme une chose que vous croyez fausse, et même que vous savez
parfaitement erronée, n'est-il pas préférable de commencer
ainsi : « Écoutez, je n'étais pas du tout de cet avis, mais je
peux me tromper. Cela m'arrive souvent. Si je me trompe, je veux bien rectifier
mon opinion. Examinons la chose ensemble, voulez-vous ? »
Des
phrases comme celles-là sont magiques. Il n'est personne au monde qui puisse
s'objecter à ces mots.
En
définitive, il ne vous arrivera jamais plus d'ennuis si vous admettez
promptement que vous êtes sujet à l'erreur. Cette déclaration
préviendra immédiatement toute discussion et incitera votre interlocuteur à se
montrer aussi juste et impartial que vous-même, c'est-à-dire à reconnaître que
lui aussi n'est pas infaillible.
Carl
Rogers, un éminent psychologue humaniste, a dit : « J'attache une
immense valeur au fait de pouvoir me permettre de comprendre l'autre. Est-il
nécessaire de le comprendre? Je le crois. Plutôt que chercher à comprendre,
nous jugeons, nous évaluons ce que l'autre dit. Quand quelqu'un
exprime ses sentiments, ses croyances, notre réaction immédiate est de les
juger par un ‘'c'est idiot'', ‘' ce n'est pas normal'', ‘' ce n'est pas
raisonnable'', ‘'ce n'est pas juste'', ou ‘'ce n'est pas bien''. Trop rarement
nous nous permettons de comprendre précisément la signification que l'autre
accorde à ce qu'il vient de dire. »
WOW!
À relire attentivement, n'est-ce pas, cette pensée de Carl Rogers ?
Dans
le même ordre d'idée, on demanda à Martin Luther King comment il pouvait avoir
de l'admiration pour ses nombreux adversaires. Il
répondit : « Je juge les gens selon leurs principes à eux, non
les miens. »
Bon,
bon c'est Noël. Pour les chrétiens le Christ est né. Il y a vingt siècles il
nous a dit, entre autres choses, ceci : « Soit prompt à partager
l'avis de ton adversaire. » À nous d'en faire ce que nous voulons.
En
d'autres termes, ne discutons avec notre interlocuteur, qu'il soit notre
client, notre conjoint(e) ou notre ennemi. Ne lui montrons pas qu'il se trompe,
ne l'irritons pas, usons au contraire de diplomatie.
Deux
mille deux cents ans avant la venue du Christ, le vieux roi Akhtoi d'Égypte
donnait à son fils quelques conseils dont nous aurions grand besoin
aujourd'hui : « Sois diplomate, tu parviendras plus aisément à tes
fins. »
LA
CONCLUSION...mais pas la fin :
Respecter
l'opinion de votre vis-à-vis. Ne lui dites JAMAIS qu'il a tort. AMEN!
VOIR
MON CADEAU DES FÊTES ET DE LA NOUVELLE ANNÉE CI-APRÈS...
Connaissez-vous Jean-Loup
Dabadie ? NON!
Jean Gabin ? Pas plus...
L'un est le compositeur du
texte que voici et l'autre l'interprète. Ils étaient tous les deux populaires,
en France, dans les années 1950.
Ça me tentait de vous
offrir, pour la Fête de Noël et la Nouvelle Année, le petit cadeau que
voici :
Quand j'étais gosse, haut comme trois
pommes
J'parlais bien fort pour être un homme
J'disais, je sais, je sais, je sais, je sais
C'était l'début, c'était l'printemps
Mais quand j'ai eu mes 18 ans
J'ai dit, je sais, ça y est, cette fois je sais
Et aujourd'hui, les jours où je me
retourne
J'regarde la terre où j'ai quand même fait les 100 pas
Et je ne sais toujours pas comment elle tourne
Vers 25 ans, j'savais tout
L'amour, les roses, la vie, les sous
Tiens oui l'amour, j'en avais fait tout le tour
Et heureusement, comme les copains
J'avais pas mangé tout mon pain
Au milieu de ma vie, j'ai encore appris
Ce que j'ai appris, ça tient en trois,
quatre mots
Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau
Je peux pas mieux dire, il fait très beau
C'est encore ce qui m'étonne dans la vie
Moi qui suis à l'automne de ma vie
On oublie vite le soir de tristesse
Mais jamais un matin de tendresse
Toute ma jeunesse, j'ai voulu dire je
sais
Seulement, plus je cherchais
Et puis moins j'savais
Y a 60 coups qui ont sonné à l'horloge
J'suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j'm'interroge
Maintenant je sais, je sais qu'on ne sait jamais
La vie, l'amour, l'argent, les amis et
les roses
On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses
C'est tout ce que j'sais
Mais ça, j'le sais
Je
vous reviens quelque part en janvier 2024.
Que
la santé vous accompagne à jamais!
Jean-Marc