La traduction légale, comme tout autre type de travail de traduction, consiste à remplacer la langue source par la langue cible. Cependant, la traduction légale est différente car le droit est dépendant de la culture. Elle utilise le contenu et les termes du système juridique en vigueur dans le pays d'origine du document source. À mesure que la planète se mondialise, la traduction légale devient de plus en plus nécessaire.
Outre les barrières linguistiques, les différences entre les systèmes juridiques rendent la traduction légale très complexe. Il y a des pays où il existe une division claire entre la loi laïque et la loi religieuse. Mais dans d'autres pays, ces deux lois ne sont pas clairement séparées.
En Arabie saoudite, le système juridique du pays est largement organisé autour des lois de l'islam, mais le gouvernement a également ajouté des codes laïques en raison de la volonté du pays d'être un acteur majeur du commerce mondial. Le Maroc, en revanche, a un système juridique combinant le droit français et le droit islamique. Il faut pouvoir maîtriser tous ces facteurs pour convenablement effectuer une traduction légale. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il est fortement recommandé de confier ses tâches de traduction légales à des professionnels du type https://www.protranslate.net/fr/traduction-legale/ pour avoir l'esprit tranquille.
Qu'est-ce que la traduction légale ?
Vous essayez de comprendre en quoi consiste la traduction légale ? Elle est plus complexe que la traduction standard ou régulière qui nécessite une écriture directe (transposition).
La traduction légale est nécessaire lorsque l'on souhaite utiliser la langue officielle de la juridiction concernée, elle couvre donc une grande variété de textes. Il peut s'agir de pièces d'identité, de documents financiers, de rapports officiels, de transcriptions, de brevets déposés, de décisions judiciaires et de déclarations de témoins. Ce type de traduction est également nécessaire pour les statuts constitutifs, les documents de contentieux, les documents d'immigration, les fiducies, et les testaments.
Les services de traduction de documents juridiques ne doivent être fournis que par des spécialistes / experts en la matière, ayant une connaissance approfondie des lois des pays / langues sources et cibles, afin d'éviter des erreurs de traduction.
Règlement pour les traducteurs juridiques
Chaque pays a son propre ensemble de réglementations pour les traducteurs dans ce domaine. Dans de nombreux pays, les traducteurs doivent avoir un diplôme en traduction commerciale et légale ou juridique. En Argentine et au Brésil, les traducteurs doivent être certifiés par l'État. Des pays tels que l'Espagne, la Suède et les Pays-Bas exigent à ce que les traducteurs prêtent serment. De plus, ils sont régulièrement soumis à des examens pour s'assurer de leur bonne pratique et de leurs compétences. Ils sont également réglementés de manière centralisée. En Italie, toutefois, toutes les traductions légales doivent être certifiées / notariées par un professionnel du droit.
La situation est différente au Royaume-Uni et aux États-Unis. Ces pays ne sont pas réellement rigoureux en ce qui concerne l'accréditation des traducteurs. De nombreux fournisseurs de services linguistiques (LSP) produisent des certificats d'exactitude à la demande du client. Certains se joignent à des associations professionnelles et à des organismes indépendants offrant aux membres des formations et des qualifications comme accréditation.