La chronique vélo du Réseau Sport Activité, avec Guillaume Belhumeur, co-propriétaire chez Mission : Sports, vos experts du vélo à Sherbrooke!
Alors, cette semaine, parlons sécurité avec les casques de vélo. Quelques questions que j'entends souvent sont; comment faire pour choisir le bon casque parmi tous les modèles sur le marché; est-ce que certains modèles de casques sont moins sécuritaires que d'autres; est-ce qu'un casque a une date d'expiration? Essayons d'y voir plus clair!
Donc! Comment faire pour choisir le bon casque, car évidemment, ce n'est pas seulement une question de look et de couleurs, vous vous en doutez bien! Premièrement, on choisit en premier lieu un casque pour son confort. Vous allez le porter lors d'un exercice physique sur votre vélo, alors il est important, voire primordial, que vous soyez bien avec votre casque sur la tête. Inutile donc de vous dire qu'il faut évidemment essayer plusieurs casques avant d'être fixé, et qu'on n'envoie pas quelqu'un acheter un casque à sa place. C'est important de les essayer aussi parce qu'il y a certains casques à grandeur unique, mais d'autres à grandeurs variables. Et comme on n'a pas tous la même grosseur de tête...
Vous êtes confortable dans un modèle? Bingo. Maintenant, c'est le temps de l'ajuster. Les courroies ne doivent pas accrocher vos oreilles, et elles doivent être serrées à votre visage, sous votre menton, mais pas trop! L'important est que le casque reste en place, et qu'il soit bien positionné sur votre tête : pas trop en avant, et pas trop en arrière. Un casque mal fixé ne servirait pas à grand-chose si vous le perdez lors d'un accident.
Parlant d'accident, tous les casques sont sécuritaires. Tous, car ils doivent respecter une norme d'impact minimal reconnue. Mais certains modèles plus onéreux pourront résister à ce que l'on appelle un « deuxième impact ». Il s'agit d'un casque qui possède un squelette renforcé, qui pourra résister à un premier choc, lorsque l'accident se produit, et à un deuxième, lorsque par exemple votre tête « rebondirait » sur le sol. Si vous êtes un cycliste plus sérieux, accumulant beaucoup de kilomètres par saison, on empruntant des routes plus dangereuses, pensez à demander ces casques en particulier à votre marchand. Il sera plus cher, mais vous protégera mieux.
Vous payez plus cher pour votre casque aussi parce que plus il est cher, plus il est léger, et plus il est aéré. Idéal pour les longues randonnées! Petit détail à noter, n'oubliez pas de vous mettre de la protection solaire sur la tête plus votre casque est aéré, car les trous laissent passer les rayons UV!
Et justement, les rayons UV, ne les oublions pas! Un casque a évidemment une durée de vie utile, et le soleil fait partie de l'explication de son vieillissement. On doit calculer environ cinq ans de vie utile à un casque, à partir de sa date d'achat, et non à partir de sa date de fabrication qui se trouve dans le casque. Pourquoi? Parce que les deux ennemis d'un casque sont : la sueur et les rayons UV. Cependant, petite précaution, vérifiez tout de même la date de fabrication à l'intérieur du casque lorsque vous en faites l'achat, et méfiez-vous d'un casque qui aurait été fabriqué il y a plus de cinq ans.
En terminant, où rouler cette semaine? Ne manquez pas la dernière activité de la semaine du vélo, qui compte comme partenaire principal vos amis de Mission : Sports! Il s'agit du tour du silence, ce mercredi 21 mai, dès 18 h! Tous les détails sur sherbrookecaroule.ca. Aussi, le week-end prochain, le défi métropolitain, activité qui fait partie du festival GO vélo Montréal. Tous les détails sur le velo.qc.ca.
Bonne semaine!